Chili

Punta Arenas et la Terre de Feu chilienne.

Vendredi 24 Septembre

Levé tranquille à 7h, on quitte notre hôtel avec une pointe de regret, rendons la voiture, puis 10h prenons le bus pour Puerto Monte.

Nous retraversons l’île, ses paysages vert, puis prenons le bac et quittons Chiloé.

3h30 plus tard nous arrivons à Puerto Monte, nos bagages sur le dos, nous regagnons notre hôtel (Costa Del Mare), puis nous installons pour la fin de la journée entre loisir et intendance.

Samedi 25 Septembre

Levé 6h, décollage 9h, arrivée Punta Arenas 11h30. Dés notre arrivée, nous somme confortés dans notre idée « vue du ciel » : le paysage a une nouvelle fois changé! Moins vert, plus aride. On aime aussi… Un taxi sympathique et hop, en quelques 10aines de minute nous voici à notre backpacker… Ah! Retour à l’hostal modeste…mais si la propreté est tout juste acceptable (et je peux vous assurer que j’ai revu mes critères largement à la baisse), l’accueil lui est vraiment à la hauteur… Nesto, notre hôte, passera prés d’une heure avec Frédo (et on dit que c’est moi la bavarde) entre conseils, informations et anecdotes sur sa ville, ses points d’intérêt et ses services.

13h, nous partons en ville, déjeunons dans un restaurant « Buffet » conseillé par Nesto, puis nous nous séparons : alors que les filles vont faire les courses pour manger Frédo se dirige vers une clinique pour Lucas. Notre petit garçon a fini son traitement, mais n’a pas dégonflé et recommence a avoir des difficultés pour ouvrir la bouche… On se retrouve tous en fin d’AM, la clinique a coûté chers pour les mêmes antibiotiques, (plus d’anti-inflamatoire car mauvais sur long terme), pas de nouveau diagnostique et s’entendre dire qu’il faudrait « peut être » aller voir un auto-rhino! Pfff! Même si nous ne sommes pas stressé car nous pensons bien quo e ce n’est pas grave, nous sommes embêter pour Lucas, défiguré et gêné, et puis…dans une semaine c’est l’Afrique et pour des raisons évidentes, nous espérons que ce sera réglé avant! Pour partir bien loin de ces petits soucis, rien de mieux qu’un petit film en famille suivi d’un bon diner maison…sur un poêle bien usé…une première ( non, pas le bon diner, la cuisine sur le poêle!!!).

Dimanche 26 Septembre

Un anniversaire de plus aujourd’hui : 12 ans de mariage!

Pour l’occasion…une petite balade sur les bords du DÉTROIT DE MAGELLAN en amoureux, puis tour en ville, déserté en ce jour chaumé, puis admirons la ville d’un « mirador » (point de vu), une petite place en haut d’une colline qui surplombe la ville. Celle-ci nous apparaît alors cmme un festival de toits colorés : vert, rose, bleu, jaune… Les toits en tôle de couleur vive forme un patchwork original et sympathique. Nous nous arrêtons ensuite devant deux poteaux d’orientation, haut de plusieurs mettre, recouvert de flèches hétéroclite indiquant les directions et distance d’autres pays et de quelques grande villes que nous connaissons bien…Tokyo, Lima, Sydney, Los Angeles…Paris… On est bien loin là…mais ça nous plait!

Nous finirons la journée à notre sympathique hostal, où Nesto insistera pour faire ma lessive (le rêve de toute femme non?) qu’il mettra ensuite à sécher près du poêle, pour que tous nos « colocataires » (des travailleurs pour la plus part) puissent admirer nos sous vêtements en cuisinant!!! Une bonne purée lyophilisée avec saucisses et des yaourt à boire, accompagnée de coca et d’un bon vin chilien… Repas de fête pour notre dernier jour au Chili!

Lundi 27 Septembre

Réveil très matinal pour une journée de 10h en bus à travers la TERRE DE FEU. On aurait pu prendre l’avion, plus rapide et pas beaucoup plus chers, mais nous voulions pouvoir contempler ce paysage particulier de la PATAGONIE. Nous partons donc, longeant le Détroit de Magellan au Nord Est jusqu’à Punta Delgada où nous prenons le bac pour entrer en Terre de Feu Chilienne. Notre route est bordée de prairies d’herbes rases, grillée, occupée ça et là par quelques troupeaux de moutons tondus ou à la laine abimée, des vaches et quelques oiseaux éphémères. Puis, après la traversée du Détroit, rapidement, le paysage nous offre sa Terre de Feu : de vastes étendues de terre, couverte de mousse rousse que l’on imagine facilement s’embraser sous le soleil couchant… Puis arrivons à l’océan Atlantique, que nous longeons jusqu’à San Sebastian… Nous allons passer la frontière… Adios Chili!

Chiloé, petit paradis vert, les pieds dans l’eau!

Samedi 18 Septembre
Aujourd’hui, une journée de trajet au programme et notre Lucas n’est pas bien. Le mal de dent qu’il traine depuis 2 jours s’est transformé en infection, du coup inflammation des glandes sous la langue, la joue et la gorge enflée, difficulté à ouvrir la bouche et à manger, fatigué par deux mauvaises nuits…non, c’est pas la forme pour notre petit garçon, et nous sommes soucieux de l’embarquer dans une succession de bus et de vols.
8h45, bus pour Calama pendant une heure. Attente et déjeuner à l’aéroport, sauf pour Lucas, à qui nous confectionnons des compresses d’eau fraiche avec un foulard pour tenter de le soulager
13h30, 3h de vol pour Santiago, la capitale du Chili. Attente et plaisir d’un café au Starbuck. Lucas ne va pas mieux, mais pas plus mal et il reprend des couleurs.
18h40, vol pour Puerto monte, 2 heures.
20mn de taxi avec un sympathique chauffeur, très volubile, qui vante les mérites de sa région à un Frédo très attentif. Il fait nuit, mais nous apercevons le paysage d’un autre Chili, humide, vert et urbain.
21h30, arrivée à notre hôtel Costa Del Mare : une chambre clean, avec chauffage, des lits confortables, une eau courante potable et un débit Internet « de folie » dixit Frédo…oui, nous sommes dans un autre Chili!
Dimanche 19 Septembre
Levé 9h, presque une grasse mât, après une bonne nuit. Quel plaisir de se glisser dans un lit sans vérifier la propreté des draps! Notre premier regard du matin est pour Lucas, il est encore plus enflé que la veille, mais est moins gêné. Pfff, et il faut qu’on reprenne la route!
10h40, bien installés dans notre bus Cruz Del Sur, nous partons pour 3h30 de voyage sous une pluie fine. Après la banlieue terne de la ville, ses maisons en béton, au crépis défraîchi et noirci, en bois usé et au toit de tôle abimé, nous traversons un paysage vallonné, verdoyant, où des arbres de toutes sortes se mêlent aux haies épaisses, seule touche colorée dans ce patchwork de vert : le jaune des genets omniprésents…Ça sent bon notre Bretagne ici…
Dans la campagne, quelques maisons cossues, d’architecture bois, se partagent la place avec quelques fermes et habitations désolées, les jardins encombrés de carcasses et déchets hétéroclites. Pourtant, l’impression générale nous donne un autre visage de l’Amérique latine, une image moins folklorique, plus riche et plus moderne, plus proche de chez nous…ne serait-ce que par la profusion de voiture Peugeot et Renault (le pays comptant plusieurs usines des 2 constructeurs).
14h. Nous arrivons à Castro, la ville principale de l’île de CHILOÉ où nous allons passer 5 jours. La première impression nous inquiète : tout est sombre, il pleut, personne dans les rues…l’aspect de la ville est sinistre! Cependant, pour notre plus grande joie, notre hôtel est, lui, un petit joyau. A peine un coup d’oeil, nous le savons, nous allons bien cocooner ici. Le PALAFITO* est une maison tout en bois, dont les pilotis sont plantés en bordure d’un bras de mer qui s’enfonce dans les terres. A l’intérieur, la décoration sobre et chaleureuse, au couleur crème et chocolat, rappelle les photos des magasines de déco. Idem pour notre chambre, sol et mur en bois, lits aux couettes moelleuses, salle de bain moderne… L’endroit est en passe d’être le mieux noté depuis notre départ, une perle.
Mais à peine le temps de s’émerveiller, Frédo file à l’hôpital avec notre fils : l’état de Lucas nous inquiète. Ils reviendrons 2 heures plus tard avec un diagnostic non alarmant d’infection, des antibiotiques et anti-inflammatoire pour 5 jours, ainsi que de quoi nous préparer un bon déjeuner-diner. Tout le monde s’installe dans le séjour cosy, les enfants devant l’échiquier, faisant s’affronter Espagnols et Incas en bois, Frédo devant le large poêle qui chauffe toute la maison, et moi, je m’active dans la cuisine américaine. Vu sur la marée qui monte, avec en face, sur la berge, quelques barques et un chalutier en bois, échoués dans la vase, un bateau rouillé où s’active un ouvrier avec son arc à souder et derrière, la ville qui s’étend sur la pente abrupte d’une colline… Les Lumières commencent à s’allumer, le soleil se couche, offrant sa magnifique couleur orangée au tableau, une musique douce berce notre repas dans ce cadre apaisant…oui, on est bien ici.
Lundi 20 Septembre
Après un petit déjeuner gargantuesque (compris dans l’hébergement) et avoir pris notre temps pour nous détendre toute la matinée dans notre agréable « chez nous », à midi, nous décidons de découvrir la ville tous les 4. Malheureusement, Castro reste endormie, tout est fermé, c’est férié! Nous trouvons la ville triste, mais ne nous décourageons pas, nous poussons la porte d’un restaurant indiqué dans notre guide, de l’extérieur, il semble fermé…mais une fois entrés, l’effervescence nous rassure, on nous installe, vu sur la baie et les collines vertes environnantes, les nuages s’espacent pour laisser rayonner le soleil, nous avons enfin une meilleure image de la ville. Puis rapidement on nous sert la spécialité de l’île : un mélange de coques, moules, saucisses fumées et pommes de terre, une composition aussi succulente qu’étonnante. On prendra le temps d’aller jusqu’au bout de nos trop copieuses assiettes…un effort pas trop couteux tout de même! Puis, pour digérer, nous nous baladerons au bord de l’eau, jusqu’au marché artisanal de la ville, puis, après un petit tour et une étole en laine, nous repartons vers notre hôtel à travers la ville, qui semble reprendre un peu vie dans la chaleur de l’après-midi. Nous passerons la fin de la journée devant un chocolat chaud, en compagnie de Rosario, notre agréable hôtesse de l’AM, trop heureuse de pratiquer son excellent français, elle prendra le temps de nous raconter l’histoire et la vie argentine et principalement celle de l’île. Un très agréable et enrichissant moment, où elle nous parlera de la double crise qui a durement touché Chiloé il y a un an : la crise économique mondiale ainsi qu’une maladie qui a terrassé les saumons, principale ressource économique de l’île. Heureusement, la propagation de la maladie a été enrayée, et les fermes piscicoles comme l’industrie du saumon se relèvent, mais beaucoup de mal a été fait… Puis tel un guide confirmé, elle nous parle avec tendresse de son île d’adoption, même si elle reconnait que son climat maussade n’est pas toujours engageant, et elle nous conseil pour nos prochaines balades comprenant d’instinct nos goûts et nos envies…une femme douce, souriante, vraiment attachante.
Mardi 21 Septembre
Une journée qui ressemble à un dimanche. Nous laissons les enfants travailler et jouer, et nous accordons une balade en amoureux dans la ville. Nous nous renseignons pour louer une voiture demain, faisons quelques courses pour nos repas à l’hôtel, trainons devant quelques boutiques et jolies vues, puis rentrons retrouver nos enfants, sages comme des images! Le reste de la journée s’étirera longuement entre film, lecture, préparation de l’Afrique, écriture du blog…réchauffés par le feu et le soleil à travers les baies vitrées…seuls occupants de l’hôtel (la saison touristique ne commence qu’en Octobre dans la région)…on se sent agréablement « chez nous » ici!
Mercredi 22 Septembre
Nous nous éternisons au lit et manquons presque notre petit déjeuner, servit seulement jusqu’à 10h… Oui, on fainéante!
Frédo va chercher la voiture de location pendant que le reste de la famille se prépare, puis nous partons en direction du PARC DE CHILOÉ. Rien que notre trajet en voiture nous enchante, évoluants sur la route qui serpente entre les collines couvertes de prairies, de bois, de fermes et de petits villages, vue sur la mer, les criques de l’archipel et les autres îles un peu plus loin, nous sommes conquis par la beauté verdoyante de l’île. Après un rapide pique-nique à l’entrée du Parc nous partons en balade sur un petit sentier à travers les bois. Au bout d’un moment, nous arrivons à un tout autre paysage, un mélange de dunes de sable et de prairies, de mares et d’étangs, avec la mer au loin. Nous avançons dans ce paysage aux airs de Camargue, évoluant parmi les chevaux et les vaches peu farouches…seuls dans ce paysage qui s’étend à perte de vue… Nous atteindrons la mer après avoir fait quelques détours pour éviter les marécages… Puis nous nous installons longuement sur la plage, fouettée par un vent furieux, face à la mer d’un bleu sombre intense, qui se déchaine en rouleaux bruyants… Une fois de plus, le spectacle de la mer nous hypnotise. Nous resterons longtemps ici, les enfants courant sur la plage, jouant avec le vent et les coquillages, les grands fascinés par le spectacle de l’océan, laissant vagabonder leurs pensées.
Nous rentrons en fin de journée nous détendre dans notre Palafito,  et nous faisons nos au-revoir à Rosario qui nous offre généreusement son drapeau chilien, sachant que nous n’en avions pas trouvé, les magasins ayant été dévalisés pour les fêtes du bicentenaire, une attention pleine de tendresse qui nous touche, elle nous avoue qu’elle nous voit partir avec regret… De notre côté, nous avons l’habitude de poursuivre notre route, mais nous assurons notre amie que notre pause sur Chiloé nous aura comblé tous les 4, ayant l’agréable sensation d’être « chez nous ».

Holà Chili! Le désert d’Atacama.

Mardi 14 Septembre
A peine quelques mètres fait du côté chilien et on voit la différence : une route non défoncée et des panneaux « état neuf » donnent le ton : on a changé de pays! Pourtant, le décor est le même, mais dans notre mini bus ramenant les touristes vers SAN PEDRO DE ATACAMA, glissant sur notre belle route lisse, nous le savons, avec une pointe de nostalgie, nous quittons l’aventure « du bout du monde »! Comme pour nous le confirmer, la route se met rapidement à descendre, descendre, descendre, alors que nous croisons des camions et voitures qui roulent au pas, grimpant difficilement la pente, nous, nous quittons les hauts plateaux de l’Altiplano.
Toujours avec la même curiosité, nous sommes à l’affut de notre première impression de ce nouveau pays : le décor ne change pas beaucoup de ce que nous avons vu par ailleurs ces dernières semaines, mais nous noterons tout de même des infrastructures beaucoup plus modernes et l’absence de vêtement traditionnel. Ici, la mode est à l’occidental, même dans la banlieue modeste de la petite ville de province.
Après les quartiers de maisons en Adobe, désolés, aux jardins envahis par les carcasses de voitures, d’électroménager ou autre, cuisant au soleil, nous effectuons les démarches douanières (toujours trop longues et contraignantes quand on est fatigués et sales!) puis entrons dans le centre de la ville plus pittoresque, avec ses habitations basses, ses rues étroites en terre battue (réflexion d’une maniaque qui se soigne : hou là là, encore de la poussière) et, pour notre grand plaisir, une fête folklorique marquant (nous l’apprendrons plus tard) le début des festivités pour le bicentenaire de l’indépendance du Chili.
C’est parmi les nombreux touristes, les chiliens en fête et quelques magnifiques cavaliers (et cavalières) richement habillés que nous avançons avec nos sacs à dos vers notre auberge. Au premier coup d’oeil, nous sommes conquis et nous le savons déjà, nous allons être bien pendant nos 5 jours à l’hostal SONCHECK.
Nous nous installons dans notre chambre, petite mais coquette, avec ses murs colorés, son toit en chaume, ses larges lits superposés, aux couvertures épaisses, difficile de croire que la nuit sera fraiche tellement la chaleur de midi nous assaille. Après une douche chaude réconfortante, un déjeuner dans une petite « cantine » loin des touristes, l’après midi sera dédiée à la sieste et à la détente! Nous aurons moins de chance pour notre diner : une pizzeria trop fréquentée, au service déplorable, à tel point que, même si nous ne sommes pas habitués à râler, nous refuserons de payer la majoration automatique « pourboire », oui, les Sac à Dos sont gentils, mais faut pas abuser non plus!
A noter : Nous avons revu notre programme chilien, avec moins d’étapes, mais plus de temps sur place. Nous avons besoin d’un rythme plus cool, pour nous reposer, nous préparer à notre étape africaine que l’on prévoit assez rude (chaleur, route, rythme) et puis nous en profiterons pour mettre à jour notre blog, cela nous contrarie de n pas être à jour dans nos nouvelles! Nous ferons donc quelques impasses, notamment TORRES DEL PAINE, mais cela nous permettra aussi de mieux apprivoiser les lieux que nous aurons la chance de visiter. Et pour le reste, nous comptons déjà revenir, pour réaliser nos envies de randonnée dans les grands espaces de la Patagonie entre autre!
Mercredi 15 Septembre
On travaille sur notre programme ATACAMA : après nos 3 jours d’aventure, nous n’avons pas envie de faire le SALAR d’Atacama, beaucoup plus modeste et moins impressionnant, de même pour les geysers et sources d’eau chaude des environs, l’intérêt des sites n’est pas en cause, mais ils ne souffriront pas la comparaison de ce que nous avons déjà fait, autant innover. Nous optons donc pour une sortie « étoile » que Fredo avait repérée sur le net et une balade en vélo dans les allentours.
Pour l’heure : journée détente! Laissant les enfants à leurs leçons, nous allons faire un tour dans la petite ville, profitant des fêtes pour fureter dans le marché joyeux de la grande place et se mêler à la population pour écouter « solennellement » quelques chants militaires… Puis cuisine à « la maison », lessive, lecture, blog, préparation de l’Afrique… Et rencontre avec Gypsie, Etienne et Lune, des français en balade à travers la monde, en direction de la Polynésie…
19h, nous partons observer les étoiles avec Alain Maury, un astronome français exilé au Chili où il a trouvé l’amour et un ciel parfaitement dégagé pour observer ses étoiles. En effet, le désert d’Atacama est un eldorado scientifique offrant un point de vu extraordinaire sur le cosmos. Pourquoi? Parce que cette immense étendue rocailleuse est protégée du passage des nuages par la cordilière côtière à l’Est et la cordillère des Andes à l’Ouest, offrant ainsi un ciel parfait pour observer le ciel, presque 365 jours par an! D’ailleurs, les astronomes ne s’y sont pas trompés et la découverte de cette particularité météorologique, à défaut de faire pousser une quelconque végétation, à vu éclore les télescopes les plus puissants du monde. Le prochain bébé à naître, très attendu, ALMA. De parents Américains, Japonais et Européens, cet ensemble de 60 radiotélescopes, à 5000m d’altitude nous emmènera très loin à travers les étoiles.
En attendant, ces fascinantes installations n’étant évidement pas ouvertes au tourisme, nous nous contentons des quelques 10 télescopes de notre sympathique scientifique. Et nous ne regrettons pas notre virée nocturne : avec simplicité, humour et passion, l’homme nous raconte le ciel, la Terre, les étoiles, les nébuleuses, les mystérieux « trous noirs », notre voie lactée, la construction du monde et ses croyances à travers la vision du ciel… Un discours riche et captivant, qui précédera une observation étonnante et émouvante du ciel, des étoiles et de notre lune, magnifique! Perdus dans le désert, loin des lumières de la ville, le nez en l’air, les yeux dans les étoiles, nous partageons tous les quatre un moment magique.
Jeudi 16 Septembre
Rien à dire, mis à part une petite balade dans les quartiers éloignés du centre, nous passons une bonne journée entre les hamacs, la cuisine, la terrasse et la chambre de notre Hostal… C’est agréable de ne rien faire…
Vendredi 17 Septembre
Nous louons des vélos pour la journée. Au programme, La VALLE DE LA MUERTE et la VALLE DE LA LUNA… Notre pique-nique dans nos sacs, Frédo et Rachel s’installent sur un tandem, avec Lucas on enfourche nos tout-terrain, et on part…sur la route! Petit rappel pour les étourdis : on est dans une région désertique, on a prévu l’eau en conséquence, casquettes, chemises manches longues et écran total sur le visage et les mains…mais on se rend rapidement compte qu’il fait chaud, très chaud! Cependant, le soleil n’est pas notre seul ennemi, il y a aussi les montagnes, les pentes et surtout les côtes. Enfin, doucement mais sûrement nous arrivons au pied de la vallée de la mort, rien à voir avec les paysages US, mais un décor impressionnant de dunes mêlés à des falaises de roches claires friables et poussiéreuses, bordant un chemin étroit sur lequel nous nous engageons! La balade agréable tourne vite au cauchemar quand il s’agit de pousser nos vélos dans un pente de sable… On sera presque arrivé en haut (les Sac à Dos sont des entêtés) quand on abandonnera, épuisés! On se le demande, pourquoi se faire mal comme ça? Peut être pour le plaisir de se dépasser, de savoir qu’on la fait…en attendant, on profite de la superbe vue qui s’offre à nous et on redescend…hum, on aime bien quand ça descend. P’tit pique-nique assis dans la poussière à l’ombre « réduite » d’une falaise, puis nous regagnons la route, où notre trajet devient plus facile et même agréable, entre les beaux paysages désertiques, nos coups de pédales et nos discussions, nous avançons vers la vallée de la lune! La chaleur, la fatigue des enfants et un mal de dent lancinant de Lucas nous feront rebrousser chemin, mais déjà, nous sommes satisfaits de notre journée.
Nous passerons le reste de l’AM à nous reposer à l’hostal, puis dinerons avec nos amis français dans la cantinas d’à côté…une bien agréable « dernière » soirée.