Costa Rica

Costa Rica – notre bilan

Nous avions quelques craintes quant au climat, la saison des pluies n’avait pas été choisi volontairement mais imposée par notre programme, et finalement, c’est entre les averses et les rayons éclatant du soleil que nous avons pu admirer le plus beau visage du Costa Rica.

Ce que nous avons aimez :

- la couleur verte! La verdoyance éclatante de la forêt équatoriale à la saison des pluies ;

- pouvoir observer un bon échantillon de la faune du pays, en tête nos premiers singes et la danse des colibris  ;

- s’éclater en 4X4 sur les pistes ;

- pour Frédo : faire du surf avec Mike et Elise ;

- notre balade à cheval sur la plage de Sajama ;

- le sentiment d’être au bout du monde sur Tortuguero, malgré les touristes ;

- à l‘unanimité : la magie de voir pondre notre tortue de mer.

Ce que nous avons moins aimé :

- un certain manque de chaleur des costaricains.

Ce que nous n’avons pas du tout aimé :

- rien.

Bilan :

Nous avons tous les 4 vraiment aimé notre plongé dans l’aventure costa-ricaine. Nous n’avons pas pu tout voir, notamment le parc de Corcovado, mais en traversant le pays d’Ouest en Est, de l’Océan Pacifique à la Mer Caraïbe, nous en avons eu un bel aperçu : des paysages verdoyants, des volcans impressionnant, des plages sauvage, dorées ou noires, une faune riche et des pistes sportives pour aller de l’un à l’autre. Et puis, nous avons toujours le même plaisir à partager notre aventure avec Mike, Elise, Ninon et Faustine.

TORTUGUERO

Lundi 9 Août – Pas de grâce matinée pour les 39 ans de Frédo, aujourd’hui levé tôt, nous prenons la route pour TORTUGUERO, un petit village coincé entre la mer et les marais, accessible seulement en pirogue. Nous nous régalons déjà de rejoindre cette endroit isolé, mythique : le lieu de ponte choisi il y a des milliers d’année par les tortues.
Il faut croire que l’endroit se mérite vu la difficulté que nous avons eu à l’atteinre!!! La route cahoteuse et les camions nous mettront en retard et nous feront perdre nos acolytes. Comme c’est Elise et Mike qui ont organisé cette étape, on a pas le lieux de départ du bateau, les nouveaux talkies ne se montrent pas la hauteur, et les « Mike, Elise vous m’entendez? » ne résonnent que dans notre voiture et sur les ondes des locaux qui nous répondent…on ne sait pas trop quoi! On s’aide du Lonely Planet pour déterminer le lieux de départ des pirogues, on se guide difficilement avec notre carte sommaire qui n’indique qu’une vingtaine de grandes villes du pays, on compte sur notre bon sens plus que sur les indications des passants qui à 4 reprises dans la même rue nous indiqueront 4 directions différentes, mais toujours avec le sourire et, à priori, la meilleure intention du monde, sympas mais ça nous aide pas!!! De leur côté, nos amis savent un peu mieux où ils vont, mais n’en sont pas moins dans l’embarras : pendant qu’ils répètent une litanie similaire à la nôtre dans leur talkie, ils essaient de se mettre d’accord sur la meilleure stratégie à adopter : nous chercher dans la petite ville où nous avons perdu contact ou avancer et se rejoindre au lieu d’embarquement comptant sur notre bon sens et notre expérience de « l’aventure » pour les retrouver! Ils optent raisonnablement pour la 2ème solution et ont bien raison : nous les retrouvons là bas après plus d’une heure et demie de route, de petits chemins perdus dans la pampa et de combien de demi-tours!?! Nous arrivons sur un grand terrain nu, mal indiqué par une pancarte usée, isolé, avec pour seul bâtiment 2 hangars à voitures et une bâtisse ouverte faisant office de bar, restaurant et salle d’attente pour les départs et arrivées. C’est là que nous sommes heureux de voir nos amis, attablés, affamés, car si on n’avait pas la destination en revanche on avaient les sandwichs… nos amis sont bien heureux de nous voir, ils étaient en plein débat sur « quoi faire? » : Elise pensant raisonnablement qu’ils faillaient continuer pour se retrouver plus facilement dans l’isolement de Tortuguero, Mike voulant nous attendre, considérant qu’on devait être solidaire dans les galères comme dans les bons moments… Une pensée qui nous touche!
Enfin, une péripétie de plus qui se fini bien! Sûr, à tous juste 39 ans, Frédo ne peut pas dire qu’il a une vie ennuyeuse.
Nous embarquerons un peu plus tard, ici, pas de quai, les pirogues s’échouent à même la terre, débarquent leurs passagers et embarquent leurs nouveaux arrivants! Nous nous entassons, une bonne 20aine de personnes et bien autant de bagages sur la fine embarcation à moteur, le rebord de notre bateau n’est qu’à quelques centimètres de l’eau, on apprend qu’il y a des croco… Trop tard pour descendre, à peine installés qu’on s’enfonce déjà sur l’étroit canal dans la forêt tropical touffue… Sûr que le voyage jusqu’à Tortuguero ne manquera pas d’émotion!
L’appréhension passe vite cependant, le nez au vent, serpentant au milieu des arbres, des lianes, des mangroves, évitant les branches, les bancs de sable et les troncs dérivant, nous plongeons dans l’aventure, observant sur la berge toute proche quelques oiseaux inconnus, un crocodile assoupi et un basilic furtif, notre heure sur l’eau passera vite! Une banderole accrochée au dessus du canal nous annonce que nous sommes arrivés! Quelques pontons, quelques baraques sommaires apparaissent sur les rives, puis un ensemble de maisons en bois coloré, on s’arrête pour déposer quelques colis, prendre une personne et repartons la déposer un peu plus loin, nous observons, témoins de l’organisation bien rodée de ses gens isolés. Nous arriverons quelques minutes plus tard sur un long pontons de fortune, où les embarcations s’allignent les unes après les autres. On descend, le coeur du village devant nous, un village du bout du monde, avec sûrement autant d’habitants que de touristes qui défilent. Nous repérons notre hôtel sur le plan peint au centre de la place de terre battue, en quelques minutes de marche nous arrivons. On savait que ce ne serait pas le grand luxe, propre et confortable au mieux, heu, y a sûrement pire, mais mieux aussi!!! Aller, nos critères de qualité et nos exigences ont bien évolués depuis le début de ce voyage, les matelats ne sont pas trop vieux, les draps propres, le ménage a été fait (pour la terre qui coule des fenêtres, là y a rien faire avec un balai…) et il y a des moustiquaires sur les 3 lits dans lesquelles ont va pouvoir s’envelopper, pas plus pour se protéger des moustiques que des cafards rencontrés dans la salle de bain :) Votre journaliste progresse sur la voie du self contrôle!
Pour fêter l’anniversaire de Frédo, nous dinons à l’hôtel : pas de grand luxe donc! Plus de vin, on devra se contenter de bière et de coca pour arroser ses 39 ans, le repas est local et moyen, mais « le vieux » s’en fiche, il est au bout du monde, loin mais bien entouré. Il a reçu de nombreux messages de France, il a autour de son poignet les bracelets symboliques confectionnés par sa femme et ses enfants, ses amis lui font la surprise de lui offrir le hamac qu’il voulait : à 39 ans, Fredo est loin de se sentir vieux, plutôt heureux!

Mardi 10 Août – Les garçons se lèvent tôt pour visiter le Parc National de Tortuguero : 4 heures de marche sur un étroit sentier au milieu de la forêt dense, peu d’animaux mais beaucoup d’insectes et quelques serpents, 2 litres de sueurs au moins et de très belles photos. Pendant ce temps, mer au programme des filles et des enfants. À quelques pas de notre hôtel, une plage de sable noir s’étend à perte de vue, bordée par la forêt équatoriale et par la chaude mer caraïbe. Les vagues et courants sont puisants, on n’autorise les enfants à se baigner que sur le bord, Elise portant Faustine, je joues les gardes fous pour Lucas, Rachel et Ninon qui s’éclatent dans les rouleaux… Quelques jeunes hommes du coin viennent faire les coquets autour de nous, à grand renfort de sauts dans les vagues…puis vont vite tenter leur chance plus loin, devant notre « farouche » indifférence! Nous nous retrouvons tous pour déjeuner, tardivement, à notre hôtel, puis passons la fin de la journée entre les chambres, terrasse et séjour de notre hôtel et les petites rues animées de notre village.
En début de soirée, alors que le soleil rejoint à peine l’horizon, nous allons rencontrer Jorge, un rasta du coin, bien sympathique, notre guide pour une soirée dédiée aux tortues. Nous passerons 2 heures dans le parc, avançant d’abord dans la nuit noire à travers la forêt, cachés de la lumière de la lune et des étoiles par les larges feuilles des arbres, puis, Jorge nous guidera jusqu’à la plage, et là, dans la pénombre de la nuit, nous arriverons prés d’une tortue de mer, gigantesque, en pleine ponte, à moitié cachée dans le trou qu’elle vient courageusement de creuser pour déposer ses œufs. Un moment magique, tellement rare, exceptionnel. Dans un silence presque religieux, nous observons, grâce à la lampe discrète de Jorge, les œufs tomber, lentement, les uns après les autres… Nous nous éloignons un peu, laissant la tortue à ses efforts alors que notre guide nous raconte son histoire et l’importance de ne pas troubler son rituel. Les petites tortues qui naîtront, iront d’instinct vers la mer, où elles tenteront, tant bien que mal, de survivre à tous leurs prédateurs. Il faudra qu’elles atteignent l’âge de 25 ans avant de pouvoir procréer, alors, la femelle se souviendra de la route à suivre, et reviendra pondre ses œufs à Tortuguero. Chaque tortue peut pondre plusieurs fois par saison, entre 70 et 100 œufs, puis elle ne reviendra pas avant 3 ou 4 ans, pour le même rituel, remonter lentement la plage, creuser un trou, s’installer et pondre ses œufs, les recouvrir, les cacher, puis s’en retourner à la mer. Une histoire qui attriste les enfants, désolés que les Papas et les Mamans ne restent pas avec leurs enfants, qu’ils les laissent seuls pour survivre, et ils sont d’autant plus chagrinés en apprenant qu’en moyenne, une seule tortue sur toute une ponte arrivera à maturité, les autres étant pour la plupart décimées dans la première année, avant même l’éclosion des œufs, les prédateurs sur terre comme en mer ne manquant pas pour un oeuf ou un bébé tortue… du coup, pour nos enfants, l’excursion aura un goût amer. Pour les grands, préférant penser au survivant, c’est l’histoire de la vie. Malgré cette note triste, la soirée est magique pour tous, nous observerons longuement notre tortue, pondant, cachant ses œufs, puis, plus loin, une autre repart, alors qu’une autre arrive…le balai durera toute la nuit…
Nous rentrons, dans le nuit sombre, observant les serpents et insectes que nous montre en connaisseur notre guide. Puis nous rentrons coucher les enfants, soigner Rachel qui commence à être malade, puis nous nous retrouvons tous les quatre, Mike, Elise et les Freds, grignotant des fruits et refaisant le monde…on est bien!

Mercredi 11 Août – C’est au tour des filles de partir en balade dans le Parc de jour. Entre marche et discussion sous la pluie, dans la végétation dense de la forêt équatoriale de Tortuguero et sa plage de sable noir, nous passons un agréable moment entre filles. Les garçons de leur côté ne sont pas en reste, affectés au baby-sitting d’enfants qui se gardent seuls, ils avancent sur l’organisation de la suite du voyage en Amérique Latine, ensemble… Quand on aime….
L’après-midi sera dédié à la détente, avec une pizzeria pour déjeuner et un diner décevant dans le grand restaurant du coin : Miss Jennies.

Jeudi 12 Août – Départ à 11h de ce petit bout de Terre, ce bout du monde, perdu entre terre et mer caraïbe. Nous reprenons une pirogue, le sympathique Eduardo au commande, pour notre trajet sur les canaux serpentant dans l’épaisse forêt. Puis, les chemins défoncés, le retour à la civilisation pour un déjeuner dans une petite ville, et la route jusqu’à San José, que nous atteindrons en fin d’AM. Grande déception en arrivant à notre chambre, sale et quelques bébêtes en prime…c’est trop pour moi, j’ai du mal à contenir mon malaise. Après un diner « correct » dans un fastfood du coin, la nuit sera des plus mauvaises… La plus mauvaise…après une sorte de gros scarabée d’une 10aine de cm qui sort de sous le lit des enfants, que l’on transférera dans notre chambre du coup (les enfants hein, pas la bête), puis une blatte qui est tombée sur la tête de Frédo…je n’aurais qu’une hâte : que le matin se lève pour partir!
La ville ne nous aura pas offert son meilleur visage aujourd’hui, entres ses bidonvilles, ses rues polluées, ses bâtiments grillagés et notre chambre minable, j’ai hâte de changer d’air là!

Vendredi 13 Août – Une journée banale de transfert d’un pays à l’autre! D’abord un levé tôt, après une nuit inexistante, puis remise de 4×4 sans soucis, arrivée à l’aéroport en avance, ha, oups, problème d’enregistrement, on ne retrouve pas mon billet, pas plus que ceux de Mike, Ninon et Faustine… (Elise se propose de partir avec Frédo et les enfants, non mais!!!)…aucun commentaire sur certaines incompétences, trop fatiguée, enfin tout s’arrange, mais maintenant on est en retard, on s’enfile un burger à la va-vite, puis embarquons pour 4h de vol. Atterrissage. Douane. Récupération des bagages. Ré-enregistrement (sans problème cette fois). Douane. Ré-burger frites. Décollage minuit (non, on a pas pu faire autrement, sinon on l’aurait fait!!!). 6 heures de vol. Atterrissage 4h heure locale… Bonjour le Pérou… Quelle vie!

Au pays des volcans.

Lundi 2 Août – On fait les sacs, un dernier tour à la piscine, on s’attarde auprès de Clémence et Lionel, déjà nostalgiques de cette amitié que l’on sait éphémère, puis nous reprenons la route, direction le volcan Arenal, il est 11h30, on est pas en avance, mais qu’importe, c’est le privilège de la liberté.

Notre pause à Samara aura vraiment été un bon moment pour tous, moment de détente mais aussi une découverte agréable du Costa Rica au naturel.

Notre vie ici s’organise au fur et à mesure que nous avançons, nous ne savons pas où nous couchons ce soir, nous faisons nos courses et pique-niquons sur le bord de la route…c’est une nouvelle vie de bohème qui s’installe. Et puis nous revoyons la suite de notre voyage, envisageant quelques modifications pour passer plus de temps avec nos amis, la cohabitation se passant plutôt très bien.

La route est longue, mais elle est plaisante, c’est comme une étape à chaque fois, nous permettant de découvrir le pays, ses magnifiques paysages montagneux, sa végétation dense, ses petits villages pittoresques accrochés à des pentes parfois vertigineuses, des oiseaux magnifiques que l’on apprend à observer…et le tout, en cahotant sur des chemins de terre ou des routes défoncées par un glissement de terrain ou un court d’eau…cette contrée sauvage nous plait.En fin d’après-midi, nous arrivons dans la ville de La Fortuna où Elise nous trouve un petit endroit sympa : des bungalows classiques, confortables et spacieux, avec une grande piscine, un coin SPA…et surtout vu sur l’impressionnant VOLCAN ARENAL en activité, malheureusement, drapé de brume. On prend nos aises, s’occupant entre lecture, leçons, ordi et piscine jusqu’à notre diner que l’on improvise sur notre terrasse…à l’affut des grondements réguliers du volcan.

Mardi 3 Août – Au programme de la journée, une randonnée très agréable au pied du volcan, dans le Parc d’Arenal. Il fait beau, mais les nuages s’accrochent à la pointe du volcan, que nous aurons tout de même la chance d’apercevoir furtivement. Nous avançons tour à tour dans de vastes champs de canne à sucre qui nous dépassent aisément, puis dans une forêt tropicale humide, grouillante de vie, peuplée de cris d’oiseaux invisibles et de « magnifiques » araignées, puis au plus prés du volcan, la végétation se raréfie, laissant une place dominante à la pierre de lave… Nous nous installons un moment sur les rochers, avec quelques autres touristes, face à l’immense volcan, espérant secrètement être le spectateur d’une coulée de lave ou d’un grondement impressionnant…mais le volcan dors ce midi, tant pis, il nous offrira tout de même un joli visage et une belle balade!

Le reste de la journée sera dédié à l’intendance, la préparation de la suite du voyage, aux leçons et à la détente entre des réflexions sur nos projets et piscine & SPA.

Mercredi 4 Août – P’tit déj à 8 en terrasse, face à l’Arsenal, puis bagages pour les grands pendant que les enfants font un dernier saut dans la piscine. Puis nous reprenons la route. Pour midi, pas de pique nique cette fois, mais un restaurant pas chers, perdu dans la nature, sur le bord de la route, un repas complet à base d’œufs, de riz et de haricots rouges pour tous, sauf Mike qui aura le malheur de vouloir gouter une cuisine plus traditionnelle, pour une fois, mauvaise pioche, heureusement que ses filles ont un appétit d’oiseau :)

Nous perdons nos amis en route, mais on sait où on va…enfin, presque, on sais qu’on se dirige vers le volcan Poas mais pas le nom de notre hôtel… Mais arrivé à destination, le Talkie Walkie grésille, et nous retrouvons nos amis sur les ondes, puis à notre hôtel, une nouvelle fois, un petit joyaux! On remercie chaleureusement Élise pour sa trouvaille : un hôtel pas chers, petit déj inclus, possibilité de resto, chambre cosy et surtout, une vue imprenable. Accroché à la montagne, les larges baies vitrées du séjour et nos grandes fenêtres de chambre offre un vaste panorama sur la vallée, sur la capitale San Rosé et sa banlieue qui s’étale, et dont nous observons les lumières qui s’allument, alors que les nuages prennent leur teinte rosée avec le couché du soleil… Le paysage de verdure laisse alors place à un festival de lumières scintillantes dans la nuit noir… Un magnifique spectacle que nous admirerons en prenant notre verre de vin devant la flambée d’une cheminée providentiel (car en grimpant, nous avons atteint des températures plus fraiches, exacerbées par l’humidité) puis un dinant dans le restaurant et même en nous couchant… Oui, on est bien ici aussi!

Jeudi 5 Août – on se lève tôt pour faire le PARC DU VOLCAN POAS puis le PLAZA WATERFALL GARDEN.

Notre randonnée dans la forêt au alentours du volcan durera 3 heures, nous offrant des vues magnifiques sur le lac et le cratère fumant du volcan, mais aussi une agréable balade au milieu de la forêt tropical et notre première rencontre avec les colibris qui seront notre attraction de la journée, entre la traque pour la meilleure photo des garçons et l’observation pour les filles et les enfants. Nous reprenons des forces devant un CASADO, le plat typique du pays : riz, haricots rouges, bananes plantains frites et œuf sur le plat, simple, bon et bien nourrissant. Puis nous repartons déambuler dans les volières et vivariums du parc de Plaza Waterfall Garden, une sorte de zoo des animaux locaux dans un environnement naturel de forêt, de rivières et de cascades. Là, nous nous immergerons plus de 2 heures au milieu des oiseaux, papillons, grenouilles, singes, serpents, chats sauvages, léopard et jaguar… Une visite qui nous plait, même si nous aurions préfère observer tous ces animaux à l’état sauvage (heu, sauf les gros chats), nous sommes heureux de pourvoir prendre le temps de les contempler, surtout les toucans pour Elise, et les colibris pour les enfants…même si c’est trempé, sous la pluie!

Après une journée bien remplie, nous nous détendrons dans notre hôtel jusqu’au lendemain, entre la vue magnifique et la chaleur d’un bon feu.

SEA, SURF AND SUN….

Jeudi 29 Juillet – Après plus de 3h de route, dans des paysages agréables et sur des pistes qui réjouiront Frédo, nous arrivons à SAMARA, une petite ville sur la côte Pacifique, au nord-ouest du pays. Dés notre arrivée, nous le savons, nous allons nous plaire ici! Le village est comme un petit amas de cabanes et de maisons en bois coloré, de boutiques et restaurants avenants, avec une plage sauvage, bordée de cocotier, de marchands ambulants et de quelques pirogues colorées. Nous arrivons au SAMARA PACIFIC LODGE, où nous sommes accueillis chaleureusement par Lionel et Clémence, 2 jeunes français, gérants des lieux depuis 3 ans et Julie, qui les seconde, française elle aussi. L’endroit est claire, agréable, nos spacieuses chambres doubles bordent la piscine, autour et dans laquelle nous nous installons pour l’après-midi…profitant de la chaleur du soleil sur nos transats et fuyant les averses en plongeant dans la piscine! Nous décidons de rester au Lodge pour le diner, puis repus, nous rentrons dans nos chambres et nous endormons bercés par un orage. Hum, on adore!

Vendredi 30, Samedi 31 et Dimanche 1er Août – Nous passons 3 jours très agréables entre notre Lodge où nous nous détendons, bien installés, sympathisant avec nos hôtes pendant que les enfants occupent la piscine, même sous la pluie, et nos balades dans le village, sur la plage ou dans les petits chemins environnants. Le village nous plait, loin des grosses infrastructures d’une station balnéaire touristique trop peuplée, Samara garde l’authenticité d’un petit village, ouvert aux visiteurs, avec ses boutiques, ses vendeurs de plage, ses restos  et ses « cantines » modestes, au repas parfois simplement nourrissant, à défaut d’être agréable pour les papilles, mais qu’importe, les mauvaises langues ne manqueront pas de dire que c’est comme à la maison! Lors de nos balades, en amoureux, en famille, entre amis, nous avons enfin la grande joie d’admirer la faune costaricaine : des vautours, ratons laveurs, iguanes, crapauds énormes (à défaut des grenouilles), oiseaux et papillons magnifiquement colorés, geckos (le petit lézard qui nous suit depuis l’Asie), araignées (là berk, j’arrive pas à dire qu’elles sont belles) et pour notre plus grande joie nos premiers singes hurleurs, qui ont la bonne idée de camper dans les arbres devant la façade du Lodge… Et nous n’oublieront pas les cris de Rachel lorsqu’elle a aperçu le monstrueux, l’énorme, le gigantesque…scorpion qui a envahi sa chambre…et que Frédo a réussi à vaincre, après une longue bataille héroïque…au moins 6cm la bête! Notre séjour sera aussi sportif, avec Frédo, Mike et Elise qui s’essayeront au surf avec…plus ou moins de succès! Aller, avouons qu’il y a eu de belles gamelles, mais quelques belles performances aussi, que les enfants et Frédé la baby-sitter ont apprécié depuis la mer, un Pacifique à très bonne température! Puis, pour notre dernier jour, nous nous offrons une escapade à 8 en cheval, un moment inoubliable, chevauchant sur la plage de la baie de Samara ou dans les petits chemins boisés, nous passerons 2 heures bien agréable, complices  de nos montures, charmés par le paysage, grisés par quelques galop et…amusés du style de certain (no comment)! L’heure de la dernière soirée à sonnée. Nous récupérons les recettes des cocktails exceptionnels de Julie, les enfants profitent des derniers instants avec leur nouveaux amis Tiluna et Duncan, puis nous sortons diner avec Lionel et Clémence, qui comptent bien profiter de nous jusqu’au dernier moment…ils dont déjà du mal à nous voir partir.

La saison des pluies au Costa Rica – Carrara & Monteverde

Dimanche 25 Juillet – Levé 9h, enfin, heure de Miami, nous, nous sommes toujours sur les horaires canadiens, il n’est donc que 6h! Complètement décalés, nous nous lançons dans notre danse bien rodée : shuttle, enregistrement à l’aéroport, petit dèj dans une cafétéria, douane, 3h de vol…arrivé au Costa Rica, 10h heure locale, on remet « la » montre à l’heure, douane, bagages, taxi, premier regard sur notre nouveau pays d’adoption : c’est vert et humide, déjà, il pleut!

Nous arrivons rapidement chez notre loueur automobile, une charmante jeune…allemande nous accueille, rapide, efficace et très sympa, elle nous remet les clés d’un 4×4 surclassé, on va avoir de la place, on est ravis… Il n’est pas encore midi, nous sommes sur les routes du Costa Rica, les voies rapides de la banlieue de SAN ROSÉ, émotion garantie! Notre premier objectif, trouver une banque HSBC pour retirer de l’argent, nous prenons donc la direction du centre de la capital. Il fait bon, même si le ciel est couvert et malgré les averses! Nous sommes frappés par les couleurs : une végétation dense, verdoyante, omniprésente dans le paysage urbain et puis des maisons au façade peinte de couleurs vives. Nous observons les familles endimanchées qui ont envahi un grand parc, partageant grillades et pique-niques autour d’un grand lac…c’est dimanche, le jour de la famille…c’est une vision agréable, chaleureuse…déjà, nous sentons que nous passons à l’heure espagnole! Nous nous retrouvons assez bien dans la grande ville (qui n’est pas sans nous rappeler les mégalopoles asiatiques) circulant même avec aisance malgré la conduite peu conventionnelle des costaricains, rapidement nous trouvons notre banque, prenons nos sous et repartons en sens inverse, direction le Parc National de CARRARA, direction nos amis! Après quelques dizaines de kilomètres, nous changeons de décors : place à la végétation tropicale luxuriante, aux averses torrentielles, aux coulées de boue sur le flanc des collines, jusque dans les fossés bordant la route, puis une éclaircie soudaine nous éclabousse de lumière, avant que nous nous enfoncions dans la brume… Un spectacle qui nous émerveille, on se réjouit d’avance de notre séjour ici!

Nous arrivons à destination dans l’après-midi et retrouvons nos amis, les enfants dans les cris, les adultes avec beaucoup plus de retenue, enfin, presque! Au premier coup d’oeil, l’endroit nous plait, perdu en pleine nature, vu sur la mer au loin, une piscine prise d’assaut par les enfants et des chambres en forme de petites maisons orangées avec terrasse en bois et le plus : la salle de bain ouverte sur un jardin privé, là, on craque : douche matin, midi et soir… Oui mais, c’est vrai qu’on est au pays des bébêtes ici, un Frédé elle aime pas ça les bébête!!! Nous passerons la fin de la journée entre amis, se racontant les dernières nouvelles de nos voyages, de nos familles…admirant les papillons, puis, après un violent orage, le spectacle magnifique offert par des dizaines de lucioles, alors que déjà la nuit est tombée! Premier diner local au lodge : soupe, salades, escalopes, purée, gâteau et glace…excellent!

Lundi 26 Juillet – Les garçons se lèvent à l’aube pour aller explorer le Carrara NP, pendant que les filles et les enfants s’attarderont longuement devant le copieux petit déjeuner, puis piscine, leçons, lecture…en attendant le retour des garçons, à midi. Ils sont déçus, ils n’ont pas vu grand monde : quelques oiseaux trop furtifs, une BPNI : boule de poil non identifiée, un serpent qu’ils ont failli écraser et quelques insectes, mais ils ont tout de même passé du bon temps, tous les deux, à l’affut de la perle rare sur fond de flore épaisse, verte et humide. Déjeunons de plats locaux dans un modeste mais convivial petit restaurant, puis parcourrons les quelques rues du petit village balnéaire, avant d’aller au « pont des crocodiles » pour une impressionnante observation des prédateurs sauvages, terriblement dangereux, terriblement proche, terriblement en liberté… Plus question de se baigner dans le coin! L’après-midi s’étire comme on l’aime : entre piscine, « film de filles », lecture, blog et discussion entre amis… Un « trop bon » diner, une bonne bouteille de vin, une très bonne compagnie…et au lit!

Mardi 27 Juillet – Cette fois, c’est au tour des filles de faire le parc de Carrara. Levé 7h30, pour les courageuses, qui n’auront pas plus de succès que les garçons, mais ce qui ne les empêche pas de passer un très bon moment, entre fou rire et discussion…de filles! Retour, 10h30 pour douches et bagages, ce matin, en route pour le parc de MONTEVERDE! Nous reprenons les Talkie Walkies dans chaque voiture et reformons notre équipe, en 4×4 cette fois. Après un pique-nique sur un parking de station de service (bah y a des toilettes comme ça!) nous nous perdons, pour notre plus grand plaisir : 1 heure de 4×4 dans des chemins défoncés au milieu de paysages verdoyants et boueux, les garçons s’éclatent, les autres s’accrochent, cahotent et tentent d’admirer le décors…des collines, des fleurs, des coulées de boues impressionnantes, des cabanes perdues, des troupeaux de vaches indiennes, des cascades, quelques modestes habitations, des propriété plus cossues, des habitants étonnés de nous voir passer, quelques « propriétaires » à cheval…très sympa, ils nous guident… « ha, c’est pas par là… merci! »…et hop, demi tour!

Nous atteignons le village de Santa Ana, peu attrayant, dans l’après-midi (sachant qu’à 18h, il fait nuit) et nous nous trouvons un backpacker, modeste, pas chers, mais propre, puis, après avoir pris le temps de s’installer et de se détendre, nous allons diner dans une pizzeria assez chic, bon marché. Malgré la tristesse du village et la pluie, nous sommes bien…mis à part Elise, malade…

Mercredi 28 Juillet – Après un petit déjeuner trop sucré à notre goût, dans une boulangerie dont les pains et croissants à grand renfort de caramel et crème pâtissière nous laisse une lourdeur sur l’estomac, nous partons digérer dans le parc de SANTA ANA. Nous nous baladons sous la pluie, protégés par les larges feuilles de la forêt dense. L’humidité ne nous contrarie pas, elle fait parti du paysage, elle met même en valeur la verdoyance du paysage exotique. Si nous sommes sous le charme de la flore et de quelques insectes, nous restons sur notre faim concernant les animaux et les oiseaux qui semblent nous bouder. Après quelques heures de chasse vaine, nous rentrons déjeuner au backpacker. L’après-midi se passera entre les leçons et les jeux des enfants, une tentative de rando des garçons, avortée à cause du temps vraiment, vraiment trop mauvais, puis un tour en « ville » pour les filles, très rapide, rien à voir! Au final, ce sera une aprés-midi de détente avant un deuxième diner dans notre pizzéria, pas très diversifié, mais quand on aime…

Jeudi 29 Juillet – Levé tôt pour les filles qui partent en balade sur les ponts suspendus, pour découvrir la canopée* de Santa Ana. Frédo, confiant, me donne les clés de 4×4 et je dois avouer que circuler sur les pistes de montagnes, c’est vraiment sympa, sportif parfois, mais très sympa! Notre excursion nous offrira une magnifique vue sur une mer verdoyante, ondulant au rythme des coups de vents. Des oiseaux, nous n’entendrons que les cris et parfois quelques coup d’ailes, mais ils resteront invisibles. Nous nous consolerons avec quelques magnifiques papillons et libellules singulièrement colorées, quelques chenilles originales ainsi que des arbres, plantes et fleurs tropicaux qui agrémenteront joliment notre sortie. Oups, il est 11h, on va être à la bourre pour le Check-out!

3h de route nous attendent, on achète de quoi pique-niquer et on part, direction SAMARA.

*partie haute de la forêt, au niveau des cimes