Bonne fêtes à tous les amoureux, à Valentin et HAPPY NEW YEAR.

4h30, après une courte nuit, nous arrivons à Hanoi. Il pleut. Nous attendons notre taxi (arrangement avec le Charming hôtel) qui n’arrive pas. Après 30 mn d’attente et un petit dèj rapide sous le porche d’un hangar, Frédo en négocie un autre et nous partons. p1020705Nous arrivons à notre hôtel, fermé, apparemment endormi après une grosse fête du Têt. Heureusement, nous retrouvons devant la porte de l’hôtel un groupe de jeunes allemands, dans la même situation que nous, ils réussissent à réveiller le réceptionniste qui dort dans le « micro » hall d’entrée, sur un lit d’appoint, séparé de la rue par une port vitrée sans rideau… c’est… pour le moins étonnant, surprenant… dépaysant, sûrement!!! Encore endormis, il réveillera son collègue, allongé sur des chaises dans le coin repas, recouvert d’une couette, au milieu des canettes, des bouteilles et sachets de gâteaux vides qui recouvrent les 3 petites tables… et de 3 scooters rangés dans l’étroit espace restant!!! Ils nous dégagent un peu de place avant de repartir s’installer pour finir leur nuit dans le hall! Nous nous installons comme p1020704nous pouvons tous les 4 avec nos 5 amis de fortune. Les enfants finissent leur nuit dans cette ambiance de lendemain de fête, sous la guirlande scintillantes du « Happy new year »… C’est dans cette ambiance irréelle mais ma foi, sympathique, que nous récupérons nos sacs à dos pour refaire nos bagages « légers » pour notre virée dans la baie d’Allong et que nous parlons voyage avec nos amis allemands… Puis à l’aube, des Italiens envahissent bruyamment le coin repas. Les enfants se réveillent, nous nous réfugions dans un petit coin, près des ordinateurs, les enfants s’y installent pour jouer… ils sont heureux… peu soucieux de l’inconfort du moment, alors qu’avec Frédo, nous sommes impatients de nous retrouver bien installés dans le bus. Moins d’une demie heure après, c’est bien serrés à l’arrière d’un mini bus rustique que nous partirons pour 3h30 de route… avec… nos amis italiens :)

La fatigue et la brume, qui s’est installées sur la région, ne rendent pas facile les regards sur le paysage qui nous entourent. Après notre trajet bus et un bon quart d’heure d’attente sur le quai, nous embarquons enfin sur un bateau qui nous emmène dans la mythique Baie d’Allong.

p1020760Nous nous installons à l’intérieur où un déjeuner copieux nous est servi alors que nous nous enfonçons dans la brume. Malgré notre fatigue, nous apprécions le charme mystérieux qui se dégage de l’endroit. Les pics rocheux recouvert d’une épaisse végétation tropicale ont leur charme enveloppé dans leur écharpe cotonneuse. Cependant, très vite, le froid piquant et la fatigue nous rendent impatient d’atteindre notre hôtel, notre chambre chaude et notre lit douillet. Après 3 heures de balade sur l’eau, la visite d’une grotte et la découverte des charmants marchés flottants, nous arrivons sur l’île de Cat Bah. Nous rejoignions la ville (du même nom) après 45 mn de bus : après y être monté, puis en être descendu, puis finalement remonté sous les rires et applaudissements de l’assistance… il faut dire que notre guide a plusieurs groupe à gérer et que l’organisation laisse parfois à désirer, mais cela nous vaudra 2 chambres au lieu d’une, alors, on ne dira rien :) La ville est vide, comme morte sous la pluie. Notre hôtel, luxueux, trop grand, impersonnel et vide nous offre tout de même 2 grandes chambres spacieuses, bien chauffée : on apprécie! De même pour le riche buffet qui nous attend pour le diner :  là, grands comme petits rattrapons les économies faites sur les desserts  ses dernières semaines et nous laissons aller, on tente tout, c’est délicieux, miam, miam! Lors de notre diner, retrouvons et discutons avec les sympathiques Kevin et Sonia, des australiens qui font parti de notre groupe et avec qui nous allons poursuivre notre séjour ici.

Repus, nous nous coucherons tôt ce soir, après un dernier regard par les baies vitrés sur cet étrange spectacle que cette petite ville côtière, baignant dans l’humidité, éclairée par de hauts lampadaires, vide de tout passant… cela nous laisse comme un sentiment d’irréalité…