dsc_2137La région de CANTERBURY EST nous va moins bien, trop « peuplée » et des paysages plus communs… nous avons donc décidé de finir notre séjour en allant jusqu’à KAIKOURA, pour être près de la mer et tenter encore d’être surpris par quelques animaux.
Mardi (30), à la pointe de la péninsule d’Otago, seul Frédo aura la chance de voir un magnifique Albatros déployé, au dessus de lui… le reste de la famille se consolera par la danse des phoques en contre bas de la falaise, jouant dans les ressacs. Le temps est gris et froid.. mais cela n’entame pas notre bon humeur. Nous sommes loin d’être blasé par nos amis marins…
Nous longeons la côte est, la mer nous apparait de temps à autre avec plaisir, puis lacs, bois, rivières, prairies et vignobles défilent le long de la route nous offrant de belles images. Nous nous laissons surprendre par quelques envolés d’échassiers au bord de l’eau et d’autres oiseaux, inconnus, magnifiques. Reste qu’ici notre vie de bohème trouve moins son compte : dur de trouver un coin tranquille pour la nuit, hors des « interdits » où des « trop de monde »! Du coup, on pousse jusqu’au DOC de GLENCOE, rien d’exceptionnel, mais tranquille, dans les collines.
dsc_2130Le lendemain, (mercredi 31) nous avons levé le camps tardivement, fidèle à notre nouveau rythme KIWI, puis avons poursuivi notre route tranquillement vers le nord jusqu’à AMBERLEY BEACH* où nous avons trouvé par hasard un camping municipal à 5$ la nuit : un espace vert avec sanitaires (sans douche) à quelques mètres à la mer : parfait!
* Entre Christchurch (1h) et Kaikoura (2h).
Jeudi (1er Avril), après avoir laissé les enfants profiter des jeux du camping et de la plage de galet, nous avons continué à longer la côte jusqu’au camping basic d’OMIHI, juste avant Kaikoura où nous avons décidé de poser bagages pour la nuit. Coincé entre les collines et la mer, une bande de pelouse d’une vingtaine de mètres de large où des saisonniers prennent leurs aises, comme nous le laisse deviner les plantes, terrasses, salons de jardin et autres installations autour des caravanes et « motor-home ». Plusieurs ont même des bateaux à la coque en acier galvanisés pour protéger les petites embarcations des récifs acérés qui agrémentent la côte accidentée. Ils sont plus d’une bonne dizaine à se saluer, discuter, regarder la mer d’un air connaisseur et habitué… Les gens sont sympathiques et ne nous tiennent pas rigueur de troubler leurs habitudes, une dame proposera même à Rachel de porter sur son épaule l’un de ses perroquets colorés… Je pense à mes parents avec émotion… ici, j’ai le sentiment d’être en terrain connu… dans les campings de mon enfance.
dsc_2148Aujourd’hui (Vendredi 2) nous nous sommes agréablement réveillés au son des ressacs de la mer sur les rochers et les galets de la plage, nous tirons les rideaux pour admirer la vue de notre lit et là : BRANLE BAS LE COMBAT! « Des dauphins, des dauphins… ». Nous sautons de nos lits et nous précipitons dehors… Quoi?!? Ha oui, on est pas seul, il faut s’habiller, n’importe quoi, mettre un truc pour pas choquer les quelques spectateurs qui sont déjà là… Pieds nus dans nos chaussures, on saute du camping car, caméscope et appareil photo au point, autant pour immortaliser le moment que pour observer au zoom nos tant attendus DAUPHINS. Enfin, on se calme et on observe. Ils sont là. Des dizaines de dauphin en train de jouer dans les vagues, les passant une à une par 3, 4 ou 5, dans un même saut, parfaite danse synchronisée, puis l’un se met à faire des pirouettes comme pour nous épater… pas la peine, nous sommes conquis, émus… Ils sont un peu loin de nous mais jouerons un long moment, nous laissant le grand plaisir de les admirer à loisir. Nous sommes comme des enfants qui obtiennent enfin ce qu’ils veulent : c’est un moment exceptionnel pour la famille Sac à Dos.