p1020511C’est à regret que nous refaisons nos sacs ce matin, car nous sommes bien ici, et 2 jours, c’est court. Notre hôtesse nous offrent à chacun un cadeau : un foulard en soie pour moi, des barrettes « étoiles filantes » pour Rachel, et des pochettes porte-feuille en soie pour les garçons… les présents nous touchent d’autant plus qu’ils nous sont offert avec un plaisir évident. Avant de partir, passons un long moment avec nos amis danois… échangeons encore un peu plus sur nos aspirations, nos projets après nos voyages respectifs… vaste sujet!

p1020510_0Notre taxi pour l’aéroport de Dannang étant seulement à 15 heures, partons faire un dernier tour dans Hoi An… nous ne sommes pas encore rassasiés de la petite ville, et puis… je cherche une jolie robe en soie pour Rachel.. et pour moi aussi éventuellement… mais ici, les robes sont plutôt faites sur mesure… et je suis… hors gabarit pour le « prêt à porter »… il aurait fallu que je m’y prenne plus tôt! Zut! Difficile de résister ici, même si je ne suis pas une accro au shopping… le choix, la beauté, la qualité des vêtements, des objets de déco, des tableaux… !!! Mais je rentre bredouille de ma chasse, trop de choix, pas assez de temps….aller, tant pis… on craquera plus tard :) et puis, on a un budget à tenir et des sacs à porter!!! Nous partons avec les souvenirs offerts par notre hôtesse et surtout plein de belles images en tête.

Le trajet en taxi se déroule sans encombre, mis à part le petit détour orchestré pour admirer un bouddha sur une colline, point de vu situé à l’arrière d’une marbrerie sur la grande route… évidemment si on veut y acheter quelque chose, l’amie du chauffeur se prépare à nous guider dans le magasin… Frédo prend sa photo et coupe court en remontant dans le voiture agacé, il n’aime pas avoir l’impression d’être pris pour un imbécile…

Notre troisième trajet en avion ne sera pas long, 1h20 sur JetStar… mais les enfants prennent toujours plaisir à décoller et à voler… à peine le temps de se mettre aux leçons qu’on arrive.

Un Taxi nous attend à notre arrivé, envoyé par notre hôtel… c’est très appréciable de ne pas avoir à chercher, à négocier…surtout qu’il fait déjà nuit…

En 45 minutes de taxi, nous nous faisons une première idée de la ville… qui n’est pas très flatteuse. Nous somme loin du charme des petites rues de Hoi An. Après de larges voies rapides isolées (semblables au abords de « Charles de Gaulle »), traversons de grands boulevards bordés d’un entassement de petites maisons et boutiques sombres, éclairés de néons agressifs. Puis arrivons dans la vieille ville, avec ses rues et ruelles étroites, où la propreté n’est pas de mise comme à Saigon où Hoi An, envahis d’une foule trépidante… Même si la première impression n’est pas bonne, nous savons qu’il ne faut pas s’y fier.

p1020527Le Charming Hôtel est un immeuble étroit, récent et propre, perdu dans une ruelle étroite du centre de la vieille ville. Notre chambre (bien que sans fenêtre) nous offre un petit moment de calme et de repos. Nous la quittons cependant assez rapidement en quête d’un diner : un vrai moment de galère! On ne fait pas le bon choix dans la direction que l’on prend, du coup, aucun resto en vu… on entre finalement dans un resto « paumé » dans le quartier, il présente bien… on s’assoit et commençons à être servit direct (?!?) on apprend que c’est plat unique… pas vraiment pour les enfants… et prix exorbitant, on se lève et on part… gênés. Nous sommes fatigués, on a faim, on est paumé, les rues sont sales, bruyantes, sur les trottoirs, des gens avachis sur leurs motos nous dévisagent en buvant, fumant… gros coup de « raz le bol ». Frédo part en quête d’un restaurant tout seul. Les enfants et moi nous retrouvons assis devant un carrefour, dans la nuit, sur la marche d’un magasin, dont le rideau de fer est tiré, devant nous les gens passent et nous dévisagent… Même pas honte d’abord, trop dépitée… je suis fatiguée, j’ai faim, je me sens pouasseuse… j’ai envie d’un bain aux huiles parfumée, un bon vert de vin, un steak saignant… je regarde mes loulous, ils me sourient pour me réconforter, ils me font craquer. Notre sauveur arrive, Frédo a trouvé un resto chic, vide, qui n’attend que nous : engloutissons rapidement notre copieux diner, pressés de rentrer.

Petits et grands sommes fatigués, mais pour chasser l’humeur morose qui s’est installée, nous avons notre médicament : un bon film… Merci Al!