Cambodge

Cambodge – Notre bilan

Le Cambodge a placé la barre très haut, car en l’espace de seulement 3 semaines il nous a fait ressentir beaucoup d’émotion. Nous ne nous sommes pas trompé en choisissant d’y passer autant de temps…

Nous avons aimé :

- Le sourire cambodgien, toujours présent ;

- l’accueil toujours agréable, où que l’on aille ;

- la gentillesse sincère de la population ;

- découvrir les villes et campagnes en tuktuk ;

- être en dehors des sentiers touristiques à Koh Kong, Kampot et Battambang ;

-Lucas et Rachel ont adorés le Bamboo-Train ;

- la magie des temples d’Ankor ;

- la cuisine : khmer et cambodgienne ;

Nous avons moins aimé :

- Sihanoukville qui est qu’un repère à touriste (comme nous) qui viennent pour la plage mais qui n’a pas de charme ;

- les prix… pas très bons marchés ;

Nous avons détesté :

- La plage d’otcheutil à Sihanoukville, grouillante de personnage malsain ;

- la pollution omniprésente ;

- que Lucas se blesse et qu’il faille lui faire recoudre le pied ;

Bilan :

Très très positif. Nous sommes tous les 4 sous le charme du pays. Le Cambodge est encore un pays authentique, qui n’a pas sombré dans les travers du tourisme de masse, un pays qui n’a rien a envié à ses voisins quant à la beauté de ses paysages, la qualité de son accueil, sa richesse culturelle et les délices méconnus de sa cuisine. Nous avons été touché par son histoire récente qui l’a torturée et par la fierté de ce peuple qui se relève. Lucas et Rachel ont été frappé par la pauvreté d’une grande partie de la population, tout en réalisant que ces gens pouvaient être aussi heureux que nous le sommes. Oui, nous avons aimé être ici, et nous quittons le pays en espérant sincèrement y revenir… mais d’autres aventures nous appelle pour l’instant.

Bye bye Cambodia

Hier matin nous avons quitté Siem Reap pour Phnom Penh. Je n’ai pu retenir quelques larmes… les premières depuis notre départ… alors que notre famille « Sac à dos » agitait frénétiquement la main en direction du tuktuk de nos amis, qui prenait une autre direction que la nôtre! Même si nous sommes heureux de vivre cette aventure en famille, ils vont nous manquer.
Après plus de 6 heures de Bus, étroit et moyennement confortable, nous sommes heureux d’arriver vers 15h à notre hôtel Dream Colors, très chaudement recommandé par Mike et Elise, où nous apprécions l’accueil très agréable d’Eve, notre hôtesse d’origine belge. Nous ne quitterons pas notre spacieuse chambre, où nous prenons le temps de nous détendre au frais (38°dehors) devant quelques DVD mis à notre disposition, puis, après les incontournables crêpes Khmer d’Eve, nous nous endormons rapidement… il nous faut encore nous lever tôt le lendemain pour poursuivre notre route vers le Vietnam.

Aujourd’hui, nous sommes à nouveau installés dans un bus ; rien à voir cependant avec celui d’hier : ici, toilettes à bord et viennoiseries pour nous faire patienter jusqu’au déjeuner! Top luxe!
Nous quittons le Cambodge avec une pointe d’émotion, car nous avons vraiment aimé le pays : sa population, ses paysages, son histoire font du Cambodge un pays très attachant et pleinement authentique, Nous ne regrettons toutefois pas de partir car l’aventure continue pour notre petite famille.

Dernier jour entre amis

Aujourd’hui, nous le savons tous, c’est notre dernier jour ensemble, avec nos amis, avant de nous retrouver dans 3 mois en Australie. Lors de nos préparatifs nous avions pris soin de respecter l’indépendance de chaque famille, de chaque projet… nous redoutions peut être aussi de passer trop de temps ensemble et à la longue de s’insupporter… Mais maintenant, nous regrettons de ne pas nous être organisés autrement pour éviter cette longue séparation, car nous avons vraiment pris un réel plaisir à partager le début de ce grand voyage ensemble. Le Temple des femmesMais pas de regret à avoir, il nous reste plein de moment à partager, et aujourd’hui en fait parti! Nous nous levons donc tôt pour profiter de notre journée, et partons vers le temple de Banteay Srei, (temple des femmes) lieu moins touristique car plus excentré des temples principaux, que nous avons visité ces deux derniers jours. Musée des mines antipersonnel - Mannequin représentant un soldat Khmer RougeNous arrivons par un jardin vert, bien entretenu,  puis traversons le « tourist center » tout en bois, ou plusieurs halls ouverts, reliés entre eux par de larges coursives, nous présentent des photos et des explications sur l’histoire et l’architecture du temple. Après avoir croisé un petit marché pour les touristes, nous longeons  un cours d’eau et quelques rizières avant d’arriver au temple de Banteay Srei. De taille beaucoup plus modeste que ceux visités ces deux derniers jours, il n’en est pas moins magnifique, avec des sculptures et des gravures très minutieuses et remarquablement bien conservées. Nous ne regrettons pas notre visite, le lieu nous enchante. Sur la route du retour, nous nous arrêtons faire le musée des mines antipersonnelles, il n’est pas très grand, nous le faisons donc assez rapidement, ce qui convient aux enfants qui commencent à être fatigués ; cependant, ils s’intéressent à l’histoire de la guerre avec les Khmers rouges et à l’utilisation des mines. Notre chauffeur nous dépose ensuite dans le centre de Siem Reap où nous prenons plaisir à déjeuner dans un autre lieu que Palm Village (c’est bon mais nous avons vite fait le tour de la carte). Après un rapide tour dans un supermarché (un vrai, avec des rayons surchargés de produits occidentaux, ouai, on prend notre pied à acheter de la lessive, des biscuits, des bonbons, du café en poudre et du lait chocolaté) nous rentrerons passer la fin de l’après midi ensemble, à Palm Village. Un dernier couché de soleil en haut du mirador pour les filles,  un dernier plongeon dans la piscine pour les enfants et une dernière partie de billard pour les garçons… C’est une agréable soirée que nous voudrions voir durer un peu plus… bon, il faut aller se coucher, demain on se  lève tôt!!!

Lever de soleil sur Angkor

Avant propos : Alors que nous sommes face à l’une des plus grandes réalisation de l’homme, classée par l’UNESCO au patrimoine mondial, je me rend compte en écrivant cet article à quel point il est parfois difficile de retranscrire nos émotions, nos sentiments. Par ce blog, nous voulons partager notre aventure avec nos proches ainsi qu’avec ceux qui sont tentés par l’aventure, mais aujourd’hui, je me rend à l’évidence qu’il n’y aura jamais assez de mots, assez de photos pour vous faire totalement ressentir ce que nous vivons… mais, aller, j’ai une réputation de bavarde à tenir.

Lever de soleil du Angkor VatMercredi, entrainés par Élise et ses idées folles, nous avons levés les enfants à 4h30 pour aller admirer le levé de soleil sur le temple d’Angkor Vat! Il faut avouer que nous n’avons pas eu à regretter ce levé prématuré. Traverser la campagne endormis en tuktuk pour rejoindre le site, voir les brumes matinales se dissiper sur les étangs, se glisser sous la porte du temple dans la nuit, se faufiler sur un étroit rebord du mur d’enceinte, l’odeur des vieilles pierres humides contre lesquelles nous nous asseyons, les chuchotements des touristes qui commencent à affluer pour contempler le spectacle…c’est une ambiance particulière, chargée d’émotion, exacerbée par l’atmosphère qui se dégage de ces lieux sacrés… puis, alors que lentement le ciel s’éclaire, nous pouvons enfin contempler le ciel qui rougit et qui se lève derrière ce monument mythique qu’est le temple d’Angkor Vat… Coucher de soleil sur Angkor VatMalheureusement, un groupe de japonnais, sans gêne, aux voix fortes, trouble vite l’intimité de notre refuge ; le charme des premiers instants est brisé. Mais nous n’abandonnerons pas les lieux pour autant. Nous profitons de la fraicheur matinale pour visiter les temples de Bayon, Baphuon et Angkor Tom un peu plus loin, laissant Angkor Vat aux touristes. Nous faisons une pause pour nous rassasier du petit déjeuner préparé par nos hôtes, et flânons dans ces lieux chargés d’histoire et de croyances. Les enfants prennent plaisir a se perdre parmi les vieilles pierres et à s’inventer des histoires et des passages secrets dans le dédale de couloirs sombres. Les grands apprécient la beauté de l’architecture de ces temples anciens, aux gravures travaillées et imagées qui racontent tantôt un grand moment de l’histoire d’un roi, tantôt la victoire d’un Dieu sur mille créatures monstrueuses… On ne peut pas rester indifférents au charme de l’endroit où il est si facile de se laisser aller à la méditation. Les garçons, qui n’en auront pas assez, se feront aussi le coucher de soleil sur Angkor, alors que le reste de la tribu se reposera au bord de la piscine. Le Jeudi sera plus calme, Mike et Frédo abandonneront femmes et enfants sur le bord de la piscine et  profiteront de ce calme (inespéré???) pour aller admirer un maximum de temple dans l’après midi. Il faut dire que les enfants ont été relativement sages et que nous ne pouvons pas leur demander d’être toujours des modèles de sagesse et de calme dans les lieux saint. Nous nous rejoindrons tous, en fin de journée, dans le temple d’Angkor Vat pour un dernier couché de soleil.

Direction Siem Reap

Des enfants si sages !

9h. Une nouvelles fois nous quittons notre hôtel, et c’est en taxi que nous nous rendons à notre prochaine étape : Siem Reap et ses célèbres temples d’Angkor. Nous allons y retrouver nos amis Mike, Élise, Ninon et Faustine pour nos derniers moments ensemble avant 3 mois de séparation. Suivant leur idée, nous annulons notre réservation et décidons de passer nos 4 jours sur place dans la même guest house. Nous arriverons à l’heure du déjeuner après qu’une fois de plus notre chauffeur se soit perdu…  (A noter : le cambodgien dit rarement qu’il ne sait pas, qu’il ne comprend pas… d’où quelques contretemps).

Notre petit bungalow plein de petites bêtes

A notre arrivé au Palm Village, nos amis nous attendent dans la piscine où, bien sûr, nous les rejoignons rapidement.

L’endroit est charmant. Le bâtiment principal est en bois, carrelé et ouvert sur le jardin fleuri, il comprend l’accueil, la salle à manger, le coin « net » et un billard qui  verra tous les soirs l’affrontement de nos chefs de famille. Des allées pavées nous conduisent à nos petits chalets en bois, une dizaine en tout, dont 3 sur pilotis. Nous sommes de plein pied pour notre part,  notre bungalow est étroit mais confortable avec l’ensemble du mobilier en bois brun, une petite salle de bain et une autre pièce d’eau… dont nous cherchons toujours l’utilité! Le seul bémol : je me demande quelles sortes de bestioles peuvent bien grouiller sous le bambou qui recouvre les mur!?! Nous passerons la fin de la journée entre piscine, bungalow et salle commune, tous heureux de nos retrouvailles. Notons la tentative désastreuse des garçons qui voudront admirer un coucher de soleil sur les temples d’Angkor… ils n’ont même pas fait 1km!!! La faute à Frédo : après avoir déraillé dans le sable, il a cassé la chaine à la 2ème tentative. La maxime « Ça passe ou ça casse » prend ici tout son sens : cette fois-ci, ça casse.

Une journée en tuktuk

Un marché très pittoresqueNotre chauffeur de tuktuk d’hier (pour l’aller-retour au « bamboo train ») nous a bien plu, alors nous lui avons demandé de nous conduire aujourd’hui. Nous partons assez tôt pour éviter les grosses chaleurs et pour ne pas rentrer trop tard (profiter de la piscine, faire les leçons et avancer sur le blog). Salaune, notre guide, nous fait traverser la ville, puis nous descend et nous guide à travers un marché couvert (bien plus étendu que celui d’hier) : « le marché dégoutant » dixit Lucas et Rachel. Il faut dire qu’après  le « rayons » boucherie-poissonnerie assez éprouvant (bassine de sang caillé, animaux dépecés et autres spécialités du genre bien odorantes!!!) nous passons à l’extérieur pour le marché des horreurs : les insectes passent encore, mais les crapauds dépecés qui gigotent encore, les étales de rats grillés, des têtes de chien sanglantes… Frédo prend des photos pendant que je guide les enfants qui finissent les Exaction des Khmers Rougesyeux fermés en prenant bien soin de respirer par la bouche pour éviter les odeurs… je ferais bien comme eux, tiens!!! Poursuivons ensuite par une agréable balade en tuktuk à travers la « banlieue » puis dans la campagne. Nous nous laissons bercer par la beauté du paysage dont on ne se lasse pas : les ruisseaux régulièrement enjambés de ponts modestes ou chichement décorés de têtes de serpent et bien d’autres personnages mythiques, les hameaux et les villages avec leur population souriante… Nous nous arrêtons pour visiter des temples, une ancienne maison khmer (guidés par une jeune demoiselle de 70 ans parlant très bien le français) ainsi qu’un mémorial pour les victimes des khmers rouges : un monument qui nous impressionne, non pas par sa stature, mais par le témoignage d’horreur qu’il nous offre. Même si le Lonely Planet nous avait rappelé les grandes lignes du génocide, nous ressentons une grande émotion devant ce tout petit édifice, caché au milieu de la campagne, où sont mortes 10 000 personnes en mai 1976, c’était seulement hier…  nous avions déjà 5 ans. Nous reprenons la route et nous déjeunons « local » : Bamboo Ricedu bamboo rice (mélange de riz, d’haricots rouges et de lait de coco cuit à même la braise dans un tube de bambou) et en dessert, du lait et de  la pulpe de noix de Coco fraiche. Nous finirons notre tour par la visite d’une ferme aux crocodiles, pas exceptionnelle en soi, mais les impressionnants animaux raviront les enfants.

Cette petite balade de 6 heures nous confortera dans notre belle image de Battangbang, une destination moins touristique du Cambodge mais où ne nous regrettons pas du tout de nous être arrêté, bien au contraire.

Il fait bon vivre à Battambang

Petite maison des faubourgs de Battambang

Après un lever tardif et un copieux petit déjeuner, nous partons à pied à la conquête de la petite ville coloniale. Elle est agréable et nous avons vite remarqué qu’elle était plus propre que tous les autres lieux jusqu’alors visités. En découvrant la ville la veille, nous avions déjà constaté que les cours des fermes avoisinantes étaient mieux entretenues, que les fossés n’étaient pas débordants de détritus et l’impression s’était confirmée en parcourant les rues du centre. Ici, pas de cabanes. Des bâtiments quelconques hébergeant logements ou boutiques qui se mêlent à quelques magnifiques battisses d’un autre temps, celui du colonialisme français. Après avoir longée la rivière, nous flânons dans les boutiques de meubles et de décorations en bois, nous abandonnons vite le compte des magasins de téléphones portables pour nous aventurer dans un petit marché couvert où s’entassent des petites échoppes, regroupées en quartiers : confection de vêtements, vente de prêt à porter, de chaussures, de souvenirs, pharmacies, coiffeurs, petits restaurants, boucherie, poissonnerie, maraichers… Un mélange bariolé, tour à tour agréable et écoeurant. Il fait très chaud, nous mettons fin à l’impatience des enfants dans une crêperie indiquée par Adrien. L’endroit est tenu par un français avec qui nous prenons plaisir à discuter de la ville, du Pays, de l’action des ONG. Pendant nos bavardages, les enfants profitent d’un mini billard. Puis une fois nos délicieuses crêpes salées et sucrées englouties, nous retournons à la Villa pour nous rafraichir dans la piscine. Balade en Bamboo TrainNous décidons ensuite de tenter une balade sur le « bamboo train », une attraction locale qui nous ravit! Il s’agit de la voie ferrée reliant Battambang à Phnom Penh,  sur laquelle ne circulent quasiment plus de trains, utilisée par la population locale pour l’acheminement des personnes et des marchandises sur de drôles d’engins : les bamboo trains. Il s’agit en fait de 2 essieux posés sur les rails, un grand plateau de bois et de bambou posé dessus ainsi qu’un moteur relié à l’un des essieux par une courroie, démarré par une cordelette enroulée autour d’un cylindre et tirée sèchement par notre jeune conducteur pour mettre notre « voiture » en route. Une heure de balade à travers la campagne cambodgienne rougie par le soleil couchant, avec des arrêts pour faire demi tour mais aussi pour enlever notre monture des rails, car quand on croise un autre « bamboo train », on ne peut pas changer de file, il faut que l’un des 2 laisse la place. Pour les chanceux allant prochainement au Cambodge, dépêchez-vous de vivre cette expérience, car le bamboo train devrait disparaitre avec la réhabilitation de la liaison ferroviaire.

A noter : Pour votre culture général à tous, sachez que la petite souris paie en dollars au Cambodge! Rachel l’a expérimenté pour vous, elle a perdu une dent hier dans la piscine, nous ne savions pas s’il y avait des petites souris ici, aussi loin de chez nous, et bien si!!! La dent que nous avions placée sous l’oreiller hier a disparu, et à la place, Rachel a trouvé un joli billet de 1 dollars! Sympa la souris :)

Notre Villa à Battamgbang

P1010946Il est 8 heure quand nous retrouvons Soka qui nous conduit à la gare routière de la ville. Prochaine étape : Battamgbang! Pour le trajet, nous sommes bien installés dans un bus confortable et nous avons la «chance» d’avoir une télé qui nous diffusera du karaoké les 4 heures de route, avec une pause « film comique » qui devait vraiment être très bon au vu des éclats de rire assourdissants des autres passagers. Le temps passe assez vite, nous ne nous lassons pas de regarder les paysages que nous commençons à bien connaître. Les enfants jouent, Frédo finit sa nuit et moi je profite de la disponibilité du Mac : j’avance sur le blog et je répond aux mails de nos amis. A la sortie du bus, nous sommes littéralement assaillis par des chauffeurs de tuktuk. Nous choisissons le premier qui accepte de nous conduire à notre hôtel, tout près, pour 1$. Frédo est intraitable en négociation, et je le soupçonne de prendre goût à toutes ces tractations!

La Villa Battambang

Quelques minutes plus tard nous arrivons à La Villa Battamgbang. Elle tient ses promesses : agréable, raffinée, ambiance feutrée… l’accueil de notre hôte , Adrien, est tout a fait à l’image des lieux : nous payerons plus chers notre séjour ici, mais nous ne regrettons pas… nous sommes charmés par l’endroit et nous y passerons le reste de la journée, entre la luxueuse piscine d’eau salée et notre spacieuse chambre, style coloniale, sous les combles : détente, leçon et blog au programme. Nous ne pouvons pas passer tout notre temps en visite et découverte, nous avons besoin de nous poser, la ville sera toujours la demain, nous avons le temps. Plus tard, à la nuit tombée, nous prendrons notre diner au restaurant de la Villa : une salle à manger surplombée d’un haut plafond en verrière, qui se prolonge en une terrasse, perdu dans la verdure… Ici, nous nous perdons en projet pour une future maison… il faut dire que chacun de nos regards se pose sur une excellente idée…

A noter : Une pensée pour Cricri, il y a des jardins et des plantes magnifique ici, nous prenons des photos qui seront peut être une source d’inspiration pour toi!

Rayon de soleil sur Phnom Penh

HG - DSC00085Aujourd’hui, ce sera farniente à l’imprévu. Il fait beau, et nous comprenons pourquoi l’hôtel est le refuge des expat : la piscine et son jardin exotique, offrent un havre de paix loin du centre de la ville, qui devient fatigante à la fin d’une journée de visite : trop trépidante, bruyante et polluée. Pourtant, hier, nous y avons passé une très bonne journée. Nous sommes partis en Tuktuk à 8h30 avec Soka, notre chauffeur pour la journée, et vers 9h, nous avons retrouvé Mike, Elise, Ninon et Faustine devant le Palais royal. C’est par là que nous commencerons notre visite : nous passerons une bonne heure et demie à admirer le Palais, ses temples et jardins, ses collections de poteries anciennes, entièrement en émeraude. Puis nous nous entasserons tous les 8 dans notre Tuktuk (nous commençons à avoir l’habitude… mais visiblement, plus que notre chauffeur… qui ne se laisse toutefois pas démonter!!!) en direction du Parc Wat Phnom.

Les singes du Parc Wat Phnom

C’est en fait une minuscule colline plantée au centre de la vie grouillante de la capitale, où une mince allée nous conduit jusqu’à un petit temple au sommet, l’endroit est cependant étonnant car peuplé de petits singes gris, peu farouches qui y ont élu domicile… Les enfants sont charmés par ces petits animaux, tout particulièrement par une famille : les parents et leur petit… leur comportement est tellement proche du nôtre…Après une pause à une aire de jeux providentielle pour les enfants (qui ne partagent pas toujours le même plaisir que nous pour les visites et qu’il faut bien récompenser de leur patience) Nous allons déjeuner au FRIENDS, le restaurant est tenu par une ONG Australienne qui recueille des enfants de la rue pour leur offrir plus qu’un toit et une éducation : un métier. Ainsi, serveurs et cuisiniers sont de ces jeunes, et si le prix n’est pas spécialement bon marché (sans être exagéré) nous y mangerons très bien et en plus, nous ferons une bonne action. Coucher de soleil sur la Promenade des Anglais de Phnom PenhEnsuite, Soka déposera les garçons au musée Tuol Sleng, et conduira les filles et les enfants faire une pause à l’hôtel de Mike et Elise, le Dream Colors. Il faut dire que si le ciel reste couvert, il fait très chaud, lourd, et que la journée de visite devient vite très fatigante pour les enfants, comme pour les grands. Nous nous retrouvons tous, 2h plus tard au marché russe : le Psar Tuol Tom Pong, un marché couvert où s’entasse tout un tas de petits marchands en tout genre : vêtements, chaussures, alimentation, souvenirs… Mais ils ne veulent pas négocier, ou pas assez à notre goût… tant pis, on repart avec nos sous!!! Nous finirons la journée par un tour sur SisowathQuay, la Promenade des Anglais façon Phnom Penh, où se produisent de jeunes troupes de danseurs de type « Breakdance ». Apres un petit cocktail bien merite, nous dinerons dans un restaurant Khmer tres repute, nous sommes un peu decale avec nos tenues de baroudeur dans cet endroit plutot select, mais peu importe, nous profitons du spectacle de danse en mangeant une cusine aui se fait attendre et aui n’a rien d’exceptionnelle en comparaison de ce que nous avons deja goute. Apres avoir ramene Mike, Elise et les filles, rentrons chez nous, avec notre adorable Soka qui nous a promene en tuktuk dans la ville toute la journee. Encore un retour de nuit : genial!

Premières pluies…Phnom Penh

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Nous avons quitté Kampot tôt ce matin, direction la capitale : Phnom Penh. 3h de route dans un taxi, une éternité vu sa conduite! Elle n’est pas exceptionnelle pour un cambodgien, mais pour les occidentaux, il faut une certaine période d’adaptation!!! On aura un peu de mal à apprécier le paysage, notre chauffeur filant à vive allure sur la route en rénovation, jouant du klaxonne et évitant les obstacles : camion, bulldozer, tas de graviers, trous et bien sûr les habituels vélos, voitures, motos, tutuks surchargés de personnes ou de marchandises. Malgré le stress, nous réussirons à remarquer la beauté du paysage rougi par les poussières des travaux.

P1010780Le ciel, voilé depuis le départ, s’assombrira pendant le trajet et c’est donc sous la pluie que nous entrerons dans Phnom Penh… Avant d’arriver dans la ville elle-même, nous traversons la banlieue qui n’offre pas l’une des plus belle images du pays, surtout sous un ciel sombre, sous la pluie qui rend le sol boueux : la pauvreté et la saleté s’étalent sous nos yeux. Nous ne sommes pas en condition pour être très indulgents sur la qualité de notre hôtel : excentré du centre de la ville, sur une route défoncée, bordée de cabanes, d’entrepôts et de modestes boutiques en tôle… tout le charme de l’endroit, sa piscine et son jardin exotique, difficile à apprécier sous la pluie, une grande chambre, dénudée, sans charme…. On se fait un programme de circonstance : un bon dèj et un bon film!!! Demain, on retrouve nos amis les Dureuils pour visiter la ville… Vivement demain!

A noter : Nous ne parlons pas toujours en détail de ce que nous faisons dans nos pages blog, mais pour ceux qui s’en inquiètent et pour informer les copains de Lucas et Rachel :  on avance dans les leçons!!! Même si ça n’a rien à voir avec les journées d’école à St Exupéry, nous essayons de leur faire faire des leçons tous les jours. Ils ne rechignent pas trop, ils savent que s’ils veulent retrouver leurs amis en CM2 et en CE1 l’an prochain, il faut avoir le niveau et donc travailler.