Nouvelle Zélande

Vers Abel Tasman

dsc00672Réveil 7h pour partir dès l’ouverture des barrières à 8h, mais comme Frédo se rend compte qu’elles sont déjà ouverte, sans prendre le temps d’un petit dèj, nous glissons les enfants dans leur duvet et les descendons sur les banquettes arrières, nous bouclons les ceintures et filons dans la brume matinale, le chauffage à fond, car la nuit a été glaciale dans le vallée, nous sommes frigorifiés.
Reprenons la même route qu’hier, en sens inverse, sous la lumière du soleil levant, nous observons la campagne et les villes qui se réveillent. Les enfants qui vont à l’école, les gens qui attendent le bus pour aller travailler et nous goûtons à la joie oubliée des bouchons du matin… Mais nous sommes cool, nous avons le temps, notre ferry ne part qu’à 10h.
Nous arrivons tôt pour l’enregistrement, 8h40, ce qui nous laisse le temps de réveiller les enfants et de prendre notre petit dèj tranquillement… On apprécie d’autant plus le camping car dans ces moments là, vivant notre petite vie dan la file d’attente pour l’embarquement.
dsc006719h45, on monte à bord du ferry avec notre CC au milieu d’une bande de Bikkers, plus tout jeunes, qui nous impressionnent avec leur sublime moto (une pensée pour Lucie et Charlie). Nous les regardons amarrer leur engin au sol, puis montons sur les ponts supérieurs, réservés aux passagers (interdit de rester avec les véhicules).
Nous quittons l’île du Nord pour celle du Sud.
La traversée nous offrira de magnifiques paysages de montagnes et collines immergés dans la mer, dans la baie de Wellington, mais encore plus saisissant dans les MARLBOROUGH SOUNDS, les Fjords qui bordent l’île du sud, que nous traversons en parti pour rejoindre la ville de PICTON.
dsc_1026Frédo passera toute la traversée sur le pont, scrutant l’océan espérant voir un dauphin, un phoque ou une merveilleuse baleine… en vain! Mais la beauté des paysages, les embruns et le soleil suffiront à le consoler.
13h30, nous débarquons à Picton et filons directement en direction du Parc National ABEL TASMAN, à 5 heures de route au moins sans compter que ce n’est que de la route de montagne et que nous sommes en camping car.
Delaissant la route par les Fjord, prenons celle par Blenheim, Renwick, Ravelock, Richmond, Nelson, Motueka, Takaka (pour le plus grand plaisir des enfants!!!) puis direction le DOC de TOTARANUI, dans le parc A Tasman.
La route est longue, mais Frédo assure (normalement c’est pas moi ça???), il pilote sans se fatiguer pendant qu’à l’arrière avec les enfants nous avançons sur les leçons et le blog. Ici en NZ, nous avons pris un bon rythme pour les devoirs des enfants, c’est beaucoup plus facile qu’en Asie, plus régulier et plus confortable. Pour le blog : NO COMENT.
Les paysages sont toujours aussi magnifiques. Collines, mer Tasman, les petites villes aux maisons de bois et de tôles ondulées, les campagnes verdoyantes… Nous avons le sentiment que la nature est grande gagnante dans cette contrée… cela nous plait.
dsc_1033Nous arriverons tard : après les 30 derniers kilomètres de nuit sur une piste que Frédo fera péniblement… il est lessivé. Nous nous installons tant bien que mal dans la nuit noir, nous entendons la mer que nous devinons tout prêt…
Après un diner rapide, nous nous installons pour une longue nuit réparatrice et on se le promet, une longue grasse mât.

A noter :
- Nous laissons Lucas faire une partie de la route devant, il n’est pas peu fier ;
- A Nelson, une petite pause et l’acharnement de Frédo à trouver une connexion net nous permettra d’envoyer et de recevoir nos mails… moment béni après 5 jours sans nouvelles ;
- Le grand plaisir que nous partageons avec Frédo d’entendre les commentaires enthousiastes de nos enfants sur notre aventure.

En route vers Wellington

p1030478Départ sous la pluie à 10h30, alors que ce matin, nous avons ouvert les rideaux sur une mer scintillante sous le soleil… Quel plaisir de se réveiller et de pouvoir admirer la mer tout en étant allonger dans son lit… puis de marcher avec son café du matin sur la plage…

L’Ipod branché sur l’autoradio, la musique africaine envahit notre « camper van », les enfants lisent, j’écris, Frédo conduit… on est bien, filant sur les route néozélandaise direction WELLINGTON, d’où nous prendrons le Ferry pour l’île du Sud demain. Il nous est difficile de faire un itinéraire, après avoir fixé les grandes lignes en France, nous l’affinons au fur et à mesure des jours qui passent. D’un côté on veut tout voir, tout faire et de l’autre on ne veut pas courir, on veut prendre notre temps… Des conditions qui ne font pas forcement bon ménage, il faut donc faire des choix! Nous avons ainsi sacrifié la visite de CAP PELLISSIER, à l’Est de la capital, pour prendre plus de temps lors de nos « pauses ». De Napier nous rejoindrons donc directement Wellington, à 5 heures de route.

p1030489Sur la route : des marais où, mêlé aux roseaux, gisent des branches et des troncs cassés, comme suite à une violente tempête ; des champs de maïs, des vignes, des prairies tour à tour occupées par ses moutons, fraichement tondus ou encore plein de laine, des vaches, des cheveux des biches même… des éoliennes qui font face au vent… Un petit tracteur rouge  au milieu d’une clairière, près d’une ferme… une pensée pour ma famille…

PALMERSTON NORTH. Le vent est violent. Le camping-car tangue dangereusement. Frédo est concentré sur la route. Les enfants jouent. J’écris.

LEVIN. Pause déjeuner au milieu de la campagne, sous le soleil qui est de retour.

16h. Arrivons à Wellington. Entrons dans la ville et repérons le port et le site d’embarquement pour demain matin, puis, après avoir tournés sur les grands boulevards, abandonnons l’idée de nous yp1030487 arrêter pour nous balader, continuons notre route vers notre DOC du soir. Longeons la baie de Wellington Harbor sous le vent violent et les nuages noirs percés de temps à autres par le soleil, près de la mer agitée sur laquelle 2 véliplanchistes fendent les vagues, volants presque au dessus de l’eau… Pause photo « ébouriffante » à POINT HOWARD, puis continuons notre route entre PETONE et EASTOURN, coincé entre la mer et les collines, sous le soleil couchant, le paysage est magnifique… Heu…. mais en fait c’est pas la bonne route… c’est de la faute de Frédo d’abord!!! Bon, il est pardonné, la balade était très sympa…on est presque heureux de s’être perdu… Direction WAINUIOMATA.

dsc_095719H30, arrivons dans la forêt isolée de RIMUTAKA, domaine voué à la protection des KIWI (l’animal, pas le néo-zélandais:)). Laissons les enfants dans le camping car pour tenter une balade au crépuscule, mais le vent et la pluie nous font vite rebrousser chemin… non sans avoir porté secours à un mini van coincé dans un passage à guet… enfin, l’intention y était, mais heureusement pour Frédo, juste avant qu’il mette les pieds dans l’eau glacé, le van est dégagé…. ouf… enfin, moi qui avais déjà mis le caméscope en route, j’suis déçue!!!

Napier

dsc_0803Une bonne journée, aujourd’hui encore. Après notre rituel du matin : un long long petit dèj en famille* suivi souvent d’une petite petite toilette et d’un rapide rangement, nous prenons la route pour les HUKA FALLS, un peu plus loin, à la sortie de la ville. Le site est mentionné dans plusieurs guide et effectivement, nous ne regrettons pas notre passage, car ces chutes sont vraiment peu ordinaires. Leur hauteur n’a rien d’extraordinaire, mais c’est le débit et la couleur de l’eau qui font de ces chutes un spectacle inoubliable. La puissance effrayante et le bleu limpide de l’eau à cet endroit sont impressionnant et saisissant. Nous sommes tous les 4 bouche bé!

Même en ayant pris tous notre temps, notre arrêt n’aura pas duré plus d’une heure, de retour à notre CC, nous repartons aussitôt vers NAPIER. Après presque 2 heures de route à travers les collines de la Conté de Maître Fredon, nous arrivons aux alentours de la ville, reconnue pour l’architecture art déco de son centre et pour dsc_0842son vin. Sur la route nous avons remarquer effectivement qu’aux paysages habituels, vennaient s’ajouter vignoble et vergers… A peine le temps d’admirer les vignes accrochée à une petite colline vertigineuse, que la mer nous surprend… L’endroit est vraiment charmant, mais ne nous y attardons pas, admirant seulement l’ensemble en roulant… Il faut faire le plein au supermarché… PACK’N SAVE nous voici! J’essaie de faire vite, mais pas toujours évident de s’y retrouver… Heureusement, grâce au conseil d’Anath, je connais les produits bon marché, pour moins de 100euros, j’ai un caddy qui déborde… Nous jetons les courses dans le camping-car et filons au camping choisi par Frédo, au bord de la mer : « bonne pioche »! Nous nous félicitons tous de son choix. Le camping est modeste, mais avec toutes les commodités et surtout, il donne sur une longue plage de galets noirs qui s’étend à perte de vu… échoués dessus, une multitude de branches, quelques troncs même, sans écorce, blancs, polis par la mer, son sable et ses galets… et plein de coquillages. On ne prend pas le temps de ranger les courses, à peine garé, on enfile nos maillots de bain et on s’installe sur la plage. Il est 17h, il fait encore chaud malgré le vent, il n’y a personne, sauf nous… Les enfants cours dans l’eau les grands se contenterons d’une balade sur la plage. Ramassage de coquillages, de bois originaux, baignade, photos, châteaux de cailloux et forteresse en bois…. nous passerons un agréable moment ici, trouvant finalement que le bonheur n’est pas compliqué.

Nous nous endormirons au son des galets qui roulent sous les  vagues, après avoir été rassuré par Frédo quand aux bourrasques de vent qui font osciller fortement le camping-car, c’est assez impressionnant, et nous le voyons facilement basculer sur le côté, mais « l’atout sécurité » de la famille Sac à Dos nous dis qu’il n’y a rien à craindre, alors on s’endort facilement.

* ça peut paraitre bête, mais prendre son temps à table, sans être troublé dans nos discussion par la TV, sans être pressé par l’emploi du temps de chacun… et bien c’est l’un de nos plaisirs au quotidien : car avant de partir pour découvrir le monde, nous sommes partir pour prendre le temps de vivre tous les 4 ensemble.

Vers Taupo, des eaux bouillonantes aux eaux chaudes.

dsc_0732Ce matin, nous avons pris notre temps et n’avons quitté notre camping que vers 10h30 direction WAI-O-TAPU, un site dans les alentours de ROTORUA où l’activité thermale d’origine volcanique a des incidences fantastiques :  des cratères aux boues et eaux bouillonnantes, des lacs et des cours d’eau, chargés de minéraux aux couleurs vives, rouge, bleu, vert… sans oublier les vapeurs « mal-odorantes ». Le site est impressionnant. Il nous offre vraiment un bon moment à tous. Les enfants sont heureux de faire, une fois de plus, la visite seuls. Armés d’une carte et d’un guide en français, il prennent un réel plaisir à faire leur propre observation du site… autant qu’à nous faire un compte rendu détaillé à la fin!

Après 2 bonnes heures passées dans ce cadre aux allures surnaturelles, nous reprenons la route en direction de TAUPO. Nous ne voulons pas y arriver trop tard pour pouvoir profiter de notre fin de journée sur place. Nous pique-niquerons donc en roulant, les p1030378enfants et moi à l’arrière sur la table, et Frédo au volant! Les enfants sont aux anges, ils aiment l’aventure sous toute ses formes, et manger à table en roulant, ils trouvent ça vraiment sympa… ils regrettent seulement qu’il n’y ait pas un robot pour conduire, pour que nous soyons tous réuni à l’arrière.

Pour faire plaisir aux enfants, décidons de prendre un camping avec piscine. Nous arrivons ainsi vers 15h au camping FAMILY HOLIDAYS de Taupo. La piscine est en fait payante, ce qui nous fait râler un peu, mais on nous annonce qu’elle est chauffée…. il fait beau, alors je me décide à y accompagner les enfants pour qu’ils puissent s’amuser… et là : surprise! C’est en fait un mini-parc qui nous attend : noyé dans un décor de plantes tropicales, un grande piscine d’eau chaude, un bain d’eau bouillante,  des jacuzzis,  des jeux d’eau pour les enfants, un grand toboggan à sensation… le pied… Du coup, Frédo qui est venu jeter un coup d’œil se joint à nous pour quelques glisses et un long, long long bain dans l’eau chaude… qui n’est pas sans lui rappeler le bien être des Onsens japonais… après cela, il sera définitivement guéri! Nous passerons 3 heures à nous y prélasser, avant de rejoindre notre « Motor home ». Nous profitons des commodités pour faire les lessives, tout mettre à charger (batteries du matériel électronique) et utiliser l’ordi pour faire nos mails qui partirons… quand nous aurons chopé une connexion free… Puis, nous ne tardons pas à nous endormir, une fois de plus, heureux de notre journée.

Rotorua

dsc_0566Hier, nous avons quittez la péninsule en longeant la côte Ouest cette fois ci. Après une étroite nationale, coincée entre la mer turquoise et les collines verdoyantes, nous avons emprunté la « 309 ROAD », une route non goudronnée qui nous a fait traverser la forêt de MAKAKIRAN et longer la rivière du même nom. Un petit sentiment de fin du monde en longeant un cimetière de voiture et une maison en ruine, ici, au milieu de nul part… on adore. Nous roulerons une bonne partie de la journée, sans lassitude, découvrant la beauté de la région : après la côte de THAMES, nous traversons vers l’Est pour rejoindre la jolie petite ville de WAIHI, puis TAURANGA et enfin, nous arrivons à ROTORUA, notre destination.

Nous décidons de camper dans DOC (Departement Of Conservation), ces parcs régionaux qui offrent un coin pour les campeurs, quelques soit l’heure d’arrivé, du jour où de la nuit, vous vous installez sur l’air de campement puis vous enregistrez et payez vous même à l’aide d’une enveloppe à disposition prêt d’une boite où vous déposez le tout. Pas chers, tout le temps ouvert, c’est un moyen pratique et économique de faire du camping. Par contre, ici, pas d’électricité et des commodités restreintes au minimum…. le luxe quand vous avez une douche froide.

dsc_0612C’est au crépuscule que nous nous installerons donc dans notre DOC de REREWHAKAKAAITU (whoua) : un champ au pied des collines, au bord d’un lac, cerné de roseaux, un robinet d’eau potable, un évier, 2 WC… il ne nous en faut pas plus… Et puis, on a déjà ce qu’il faut dans notre maison… Cependant, c’est vrai que l’on utilise un maximum les commodités extérieurs pour éviter les vidanges (eaux usées et WC) et les ravitaillements (eau potable et gaz) qui ne sont pas toujours facilement accessible…Et puis, la vaisselle à la petzelle sous les étoiles, en écoutant le vent souffler dans les roseaux et dans les arbres…c’est agréable…

A noter : l’immense plaisir d’avoir nos parents au téléphone, ils s’inquiétaient de notre silence… c’est vrai que l’accès au net n’est pas aussi facile ici qu’en Asie, il nous faut payer assez chers pour avoir peu de temps, et entre les mails, la mise à jour du blog, les dsc00651préparatifs des étapes futures et skype… bah les dollars se multiplieraient vite si on se laissait aller. Nous avons un budget à tenir si on ne veut pas être obligé de rentrer plus tôt!!! Nous avons donc pris une carte téléphonique pour que nos parents puissent nous appeler, le matin ou le soir, car nous avons 12h de décalage avec la France. Cependant, ils nous avaient devancé et avaient appelé le loueur de camping car pour vérifier que nous avions pris la route… Ha les parents…. il n’y a pas d’âge pour qu’ils soient sur notre dos… mais c’est tellement agréable dans le fond!

Aujourd’hui, la journée est plutôt maussade : Frédo qui est malade depuis plusieurs jours est fatigué, les enfants sont énervés et moi de mauvaise humeur donc pas patiente… il y a des jours comme ça, même au bout du monde. Nous partagerons tout de même un grand moment de plaisir avec notre expérience du ZORB, sur les pas d’Elise et Mike qui avaient tenté l’aventure lors de leur séjour ici. Nous nous lançons, Lucas, Rachel et moi dans cette grosse bulle d’air qui dévale une portion de colline : émotion garantie! Nous nous montrons à la hauteur des KIWIS. Poursuivrons par un tour du lac, puis un petit tour dans ROTORUA à la recherche d’un accès net, pour envoyer les mails préparés et récupérer ceux reçus puis nous terminerons au port où nous verrons nos premiers cygnes noirs, majestueux et magnifiques malgré leur couleur sombre ainsi qu’un hydravion qui fera rêver les enfants… Nous retournerons à notre DOC pour passer la nuit, avant de continuer notre chemin, le lendemain.

Cathédrale Cove

panorama_sans_titre1Après une grasse mât bien appréciable dans notre Camping car, nous voici allongés sur le sable, sous le soleil chaud, la mer à nos pieds qui s’étale à perte de vu, dans une petite crique paradisiaque : CATHEDRALE COVE. C’est l’image même que vous retrouvez sur votre brochure de voyage, qui vous met l’eau à la bouche, qui vous donne envie de partir…

Pour l’atteindre, presque une heure de marche, à monter et descendre le long de la colline, à longer des prairies où paissent des moutons tout en laine, à traverser une impressionnante jungle néo-zélandaise, mélange de feuillus, de résineux, d’arbres dsc00636exotiques et de fougères géantes, baignant dans une mer de buissons et de lianes. Nous finissons en longeant la falaise escarpée, rongée par l’érosion, donnant des grottes, des arches et des pics rocheux, qui font la renommé du site. De là, une vu imprenable sur la mer où loin de notre Atlantique, le Pacifique nous offre ses eaux bleues turquoises transparentes.

Nous nous installons pour une bonne partie de la journée sur la plage de sable blanc de Cathédrale Cove. Adossée à la falaise verdoyante, d’où ruissèle quelques fines chutes d’eau, la crique s’ouvre sur la mer à perte de vue. A l’horizon, quelques îlots verdoyants, et devant nous, dans la mer, quelques formations rocheuses originales : un pic blanc, surmonté d’un chapeau vert, perchoir pour de drôles d’oiseaux inconnus et de nos amis les mouettes , tout près d’un plateau rocheux noir, baigné par les vagues, transformé en plongeoir par un groupe de jeune gens.

Lucas et Rachel se font Robinson Crusoé : ils sortent rapidement de l’eau « fraiche » de l’océan pour s’approprier un petit coin de plage, le long de la falaise, et s’y faire une cabane. Pendants ce temps, les grands se promènent sur les rochers, le long de la côte sauvage avant de revenir s’endormir au son du clapotis de l’eau, surveillés de prêt par les oiseaux…. Oui, oui, oui… la vie est belle dsc_0474pour les « Sac à Dos ».

Nous quitterons tard « notre plage ». Nous rentrerons par le même chemin, que nous redécouvrant à la lumière du soleil couchant… magnifiques images, une fois de plus, nous sommes éblouis par la beauté des lieux. Sur la route du retour, au crépuscule, nous nous arrêterons sur le site de Hot Water Beach. La marée haute ne nous permettra pas d’atteindre la source chaude, mais nos pas qui s’enfoncent dans le sable humide et chaud parmis les roches volcaniques noires, nous font savoir que nous sommes proches…

La nuit s’installe, la famille rentre dans sa coquille…

Le Corommandel, notre maison sur le dos…

dsc_0529C’est le jour J : on prend le camping car… Yeees!

On va en Taxi à notre agence CHEAPA CAMPA près de l’aéroport, puis après une petite heure d’administratif, nous partons avec notre maison sur le dos : notre bébé est génial. Pour la plus grande joie des enfants, c’est un 6 places, ils pourront donc coucher dans la spacieuse capucine (dans un 4 places, le lit du bas est trop juste pour mon mètre 83!), alors qu’avec Frédo nous auront notre « grande chambre » dans le fond, que nous n’auront pas besoin de défaire tous les matins, ayant un coin cuisine avec table et baquettes au centre…plus la petite salle d’eau-WC… vraiment idéal… on est conquis par notre nouvelle maison.

Les clés en main, nous filons vers le supermarché qui nous a été indiqué, juste à côté, un PACK’N SAVE, vraiment pas chers. Grosses courses, rangement rapide, pique nique sur le parking et partons vers notre première destination, au Sud Est de la ville : LA PÉNINSULE DU COROMANDEL. Nous abandonnons l’idée d’aller au Nord de l’île pour visiter le Northland qui est une très belle région, mais nous devons faire des choix, ce qui est parfois difficile tant nous avons envie de tout voir, mais nous préférons limiter notre sélection et prendre le temps de profiter vraiment des endroits visités… La périphérie de la ville n’est pas très urbanisée et c’est donc très vite que nous nous retrouvons à rouler en pleine campagne vallonnée. En quelques heures de route (nous longeons la péninsule côté Est) nous sommes éblouis par la beauté comme par la variété du paysage : des collines, des montagnes, des prairies, des bois, des forêts, de petits villages, de petites villes, des rivières, des lacs et la mer… si bleue… dans un paysage si vert… j’abandonne vite l’appareil photo, je suis désarmée devant cette succession de carte postale. Les fermes perdue dans la vallée, les vaches et moutons en équilibre sur les pentes vertigineuses des collines… c’est magnifique.

p1030318C’est à la nuit tombé que nous arriverons à notre camping (où nous prenons l’abonnement FAMILY HOLIDAYS) près de HOT WATER BEACH, une source d’eau chaude d’origine volcanique à même la plage, qui à marée basse offre une piscine d’eau chaude dés que vous creusez un peu… Nous remettons la visite du site à plus tard, la nuit est tombée, nous sommes tous fatigués et Frédo est malade (toux et fièvre)… Heureux de notre première journée de voyage, nous prenons un réel plaisir à nous installer pour notre première nuit dans notre « maison ». La famille Sac à dos s’est transformée en escargot, et après une longue journée de route, elle se recroqueville dans sa coquille pour une bonne nuit de repos….

Découverte d’Auckland.

dsc_0375Après une bonne grasse matinée et un bon petit déjeuner, partons avec notre pique nique à la découverte de la ville. Nous abandonnons l’idée d’aller loin, vers les volcans et nous dirigeons vers le musée pour nous imprégner de la culture Maori. Nous pensons que nous aurons du mal à avoir une « rencontre authentique » avec ce peuple et les brochures sur les « villages attractions » ne nous donnent pas vraiment envie. Nous passerons plus de 3 heures dans le musé. La visite qu’appréhendais les enfants s’est révélé être un vrai plaisir, enrichissante et ludique. Après un spectacle Maori d’une vingtaine de minutes, nous avons visité l’aile consacré à ce peuple, admiré les vestiges de leur civilisation et appris un peu de plus de leur histoire. Les enfants iront s’amuser dans la section « Histoire et évolution des enfants et de leur jeux », avec une reconstitution d’une cabane dans un arbre, accessible pour les visiteurs, prise d’assaut par Lucas et Rachel. Puis, alors que nous allions partir, les enfants ont voulu poursuivre, nous avons donc enchainé avec l’histoire des instruments de musique, puis les différentes variétés d’animaux à poils, à plumes, à écailles, ceux de la terre, ceux de la mer, des baleines aux insectes, du passé jusqu’à aujourd’hui… un bon cours de sciences naturelles du coup! Finissons par la section volcan, un thème d’actualité pour la NZ qui en compte beaucoup. Un petit dsc_0322tour dans le simulateur… et on nous prie gentiment de sortir : le musé ferme. Nous partons,  rassasié de savoir, content de notre visite et nous nous dirigeons sous le soleil déclinant vers le centre ville. Nous traversons un grand parc boisé, puis un stade où des musiciens s’entrainent à la cornemuse, un spectacle improvisé, rien que pour nous! Arrivons dans le centre ville, effectivement plaisant : ses boutiques, ses cafés, son impressionnante tour… en haut de laquelle on peut faire un tour d’horizon sur une passerelle, juste accroché à un câble… oui, les Kiwis aiment l’extrême! Au cours de notre balade, nous observons les habitants, leur attitude… Ils donnent vraiment l’impression d’être cool, zen, sympathique… On a 1 mois pour confirmer cette impression. Le soleil commence à se coucher, nous arrivons sur le port. Flâner dans un port, c’est toujours la même sensation ressentie, quelque soit le pays… Port de pêche ou port de plaisance, gros ou petit, chalutiers ou voiliers, vieux marins ou jeunes matelots… c’est une ambiance particulière qui nous plait, à tous les 4. Nous admirons le coucher de soleil sur l’eau, alors que d’énormes voiliers rentrent au port, couchés par le vent, en équilibre, l’équipage dsc_0253sur le bord, les pieds dans le vide pour faire contre poids… C’est magique… Nous resterons là longtemps, à admirer le spectacle, jusqu’à ce que les sirènes d’un gigantesque paquebot nous sorte de notre contemplation… des centaines de gens agitent leur main frénétiquement… on leur souhaite une bonne croisière, plus réussie que celle du Titanic! Auckland nous plait, mais la nuit tombe, alors nous entrons. Il fait nuit quand nous arrivons, cela ne nous empêche pas de faire la pause balançoire et Tyrolienne dans le parc près de chez nous, comme promis… Après ce moment de folie qui nous réunit joyeusement, nous mangerons tard, seuls dans notre grande salle à manger, discutant et philosophant joyeusement, le bonheur se trouve parfois dans des choses toutes simples…

Arrivée au pays des KIWIS

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Je ne sais plus quel jour on est, je ne sais pas quelle heure il est… mais il est tard…  Nous venons de passer une très agréable soirée barbecue avec les voyageurs et les habitués de VERANDAH, notre agréable Backpacker (entre hôtel de routards et auberge de jeunesse), et n’arrivant pas à dormir, je m’installe sur le balcon de notre grande maison. Dans le silence de la nuit, j’écoute le bruit des grillons, de quelques voitures au loin… la vue sur le bois, à l’arrière de la maison, qui s’ouvre sur la ville d’AUCKLAND, lumineuse dans la nuit noir avec ses grands buildings et la SKY CITY, magnifique drapée de bleue et couronnée de rouge… Je m’installe pour vous raconter notre arrivée au Pays des KIWIS.

Hier (lundi 8, bon anniversaire Cricri), une fois de plus nous avons décollé sous l’excitation des enfants. Puis, après quelques minutes seulement dans le ciel, ils se sont empressés de se choisir un film sur leur écran individuel, ils adorent. Diner, nuit de quelques heures, levé de soleil sur les nuages, atterrissage en direct sur nos écrans individuels et arrivée à l’aéroport de Brisbane pour notre escale de 1 heure en Australie. Après avoir flâné un peu en zone Duty Free et nous être délectés par avance du plaisir que nous allions avoir à passer un mois et demi ici, nous reprenons un avion et arrivons 4 heures après en nouvelle Zélande… les yeux rougis par le manque de sommeil mais heureux d’être dans ce nouveau pays. A notre arrivé, un moment d’émotion en voyant les retrouvailles très chaleureuses d’un groupe de jeune Maoris avec leur famille… devant ces exubérantes embrassades, notre tribu nous manque! Un Shuttle express nous dépose devant notre backpaker, un seul regard suffit pour savoir que nous y seront bien pendant les 3 jours à venir. Une grande bâtisse de plusieurs étages, fenêtre à guillotines, bardage en bois fraichement repeint en blanc, des balustrades sur le côté et sur l’arrière, donnant sur un parc boisé avec au fond une vup1030252 imprenable sur la ville, sa tour et ses volcans en arrière plan. Notre chambre est simple mais récemment refaite à neuf, blanche, avec sa cheminée, ses deux larges fenêtres et ses 4 lits simples recouverts d’une grosse couette. L’une des fenêtres donne sur le rue, peu passante, bordée d’une voie piétonne, bordée de pelouse… la ville nous offre un paysage urbain qui n’est pas sans nous rappeler les US. Nous faisons un petit tour du propriétaire avec Campbell, notre hôte bien sympathique : grande cuisine, plusieurs salon, tables dans le jardin, lingerie… on a de l’espace. Une fois de plus, on se sent bien dans se « chez nous » éphémère. Nous prendrons à peine le temps de nous installer pour partir à la découverte de notre quartier avec Frédo, laissant les enfants se reposer devant un film, avec leur Talki-Walki. Après 2h, la première impression est donnée : le quartier résidentiel nous fait penser à ceux des US, avec ses rues bordées de pelouse, où se découpe une allée piétonne, les jardins sans haie, les pavillons carrés en brique et en bois, avec souvent p1030284un toit en tôle, ce qui rend ma foi l’ensemble assez moderne. Pour la population : jeune et sportif, on dirait des mannequins de RIP CURL… Les brochures le confirme : le néo-zélandais aime le sport, la nature et l’aventure… Bah c’est nous ça!!! Nous rentrons chez nous retrouver nos enfants sages, déjà conquis. Malgré la fatigue, nous trainerons après diner avec Sophie, une sympathique française qui nous parlera de son expérience de la NZ et des Kiwis (surnom donnés aux néo-zélandais, nom d’une sort d’oiseau que l’on ne trouve qu’ici) et qui nous permettra d’avoir quelques info sur les régions que nous allons découvrir.

Le lendemain (mardi pour ceux qui suivent pas) sera calme, nous nous reposerons à la guest house, Frédo sera le seul à sortir pour découvrir un peu plus la ville,  il en reviendra enchanté : une ville à grandeur humaine, un mélange de quartiers pavillonnaires et de parcs, avec un centre ville animé et son port renommé. Il ramènera la viande pour le gros barbecue du soir pendant que je fait mes premiers pains, gentiment secondée par un sympathique écossais et une  japonaise rigolote : une vrai réussite, je suis pas peu fière de moi, mais il aura fallu que j’aille bien loin pour m’améliorer en cuisine. Nous passerons une très agréable soirée, Frédo travaillera notre parcours avec Anath israélienne, et nous partagerons délicieuse viande, salade, chips et bon vin entre gens de tous les continents, entre rires et discussions, un très bon moment de partage, on nous nous enrichissons des expériences de tous et de leur regard sur notre aventure…