Un bonhomme de neige à YOSEMITE???

On savait qu’ici, on n’aurait pas chaud, mais le voyage des Sac à Dos réserve bien des surprises… Et dire que certains s’imaginent qu’on se la coule douce sous le soleil, en maillot de bain du matin jusqu’au soir, bah non, loin de là!!! La question des enfants parle d’elle même : « Dis Papa, on va pouvoir faire du ski ici? ».

On aurait dû s’en douter en se levant Vendredi : on avait déjà eu froid dans la nuit alors qu’on était pas encore en altitude… 2 heures de route après, dans la vallée de YOSEMITE, on a tout oublié. Baignés par le soleil, nous retrouvions se havre de nature, au creux des hautes montagnes recouvertes de Sequoias immenses, côtoyant d’impressionnants rocks, des falaises vertigineuses et des cascades sans fin… Notre plaisir a cependant vite été contrarié par l’affluence touristique qui avait pris les campings d’assaut : plus de réservation possible, donc 1er arrivé, 1er servi… bah on était loin d’être les premiers!!!). Les Rangers nous trouvent une place dans un camping à HODGDON MEADOW, à un peu moins d’une heure du village : déception. Nous nous consolons en sachant que nous avons un endroit où dormir ce soir, le parc est grand et s’il avait fallu sortir pour la nuit et trouver un camps, cela aurait mis des heures. Oui, aux US il vaut mieux être un peu prévoyant : les distances sont longues parfois, très longues! Nous faisons le tour de la vallée, avec une émotion que les visiteurs des lieux comprendrons, puis nous nous dirigeons vers notre camps. Nous sommes finalement heureux de découvrir cette parti du parc, nous offrant des vues exceptionnelles sur la magnifique immensité verte du parc, les montagnes décorées des motifs de chevrons dessinés par les pointes des Sequoias, la beauté des cascades et de la MERCEDES RIVER coulant en contrebat… Le paysage est d’un apaisement inouï. Et c’est tant mieux, car au fur et à mesure des kilomètres, l’indicateur de température ne cesse de baisser… et soudain : la neige!
Nos sourires se figent, récapitulons : toile de tente classique, température de confort des duvets 5°, affichage à 13h 3°… ouai, y a comme un problème! Le camp est finalement plus bas, on gagne quelques degrés, enfin 7° au zénith du soleil… ça fait combien pour la nuit??? Allez, il ne sera pas dit que les Sac à dos ont refusé un défi! Frédo monte la tente, je fais un feu, les enfants vont chercher du bois… beaucoup de bois. Je met la bouilloire sur le feu, elle n’arrêtera pas de chauffer de la journée, alimentant les soupes, cafés et thés… Nous passerons toute l’après-midi ici, les grands devant le feux, discutant, philosophant (qui pense qu’on n’en est pas capable????) et les enfants jouant avec leurs nouveaux amis : les écureuils, leurs construisant de magnifiques domaines. … Contre toute attente, elle nous plait bien cette journée, nous en ressortirons quand même fumés, comme des jambons, prêt à être servi aux OURS et aux LIONS DES MONTAGNES (Pumas) qui rodent dans la région.

Après une nuit inconfortable, emmaillotés dans nos vêtements, nos sacs à viande et sacs de couchage, serrés tous les 4 dans la largeur de notre matelas…nous nous levons tout de même de bonne humeur, presque heureux de voir le jour se lever pour se mettre devant un nouveau feu…et sous les raillons du soleil, forts appréciables ce matin! Nous devons changer nos plans, nous avions prévu de passer 4 nuits dans le Parc, mais tout est complet pour les 2 nuits à venir… Nouveau programme, empruntons la BIG OAK FLAT ROAD qui nous offrira de magnifiques vues sur la vallée, puis avec un pincement au cœur, nous rejoignons la sortie Sud du Parc, mais nous ne sortirons pas sans nous arrêtez à MARIPOSA GROVE voir ses SEQUOÏAS GÉANTS. Cette fois-ci sera la bonne, nous irons jusqu’au bout du parc voir le FALLEN TUNNEL TREE, un tunnel creusé dans un arbre géant, tombé depuis… Une belle randonnée de 3 heures qui nous permettra de partir sereins. Sandra, Pascal : nous avons accompli notre mission!
Nous quittons les lieux et en avalant les miles, nous voyons avec plaisir les températures monter… Sur la 41 HWY, les montagnes laissent place aux collines, puis aux plaines… Au loin, nous remarquons les premières formations rocheuses typiques de la région.
Les campings sont pleins, nous sommes fatigués, 20h, nous prenons un Motel, il fait 23°…on a trop chaud maintenant! Où sont les shorts???

A noter : Ici, le FREE NET est de retour, Yeeeeees, salut à tous, nous revoilà!

Côte Ouest

Nous quittons L.A. mardi (25 Mai) après que Frédo ait fait quelques magasins, histoire de se mettre en condition pour acheter un nouveau joujou : l’IPAD. Après plusieurs jour de réflexion, études et comparaisons, il est presque décidé… c’est sûr que ce serait bien pour toute la famille : plus facile pour aller sur le net, lire des livres électroniques, travailler sur le blog et préparer la suite du voyage… Ce serait surtout un achat utile, tout le monde aura compris :) Enfin décidé, déception : c’est rupture de stock!!! Il faut commander! Et bien pas de soucis pour la Famille Sac à Dos, on commande : livraison SAN FRANCISCO SVP, ouai, ça le fait bien!!!
Bon, une bonne chose de faite, on part maintenant : en route sur la CALIFORNIA 1 HYGHWAY, pour longer la côte pendant 3 jours.
Il nous faudra un bon moment pour quitter la banlieue de Los Angeles et arriver dans la campagne. Entre les bouchons et la longue route, ce n’est qu’en fin d’après midi que le béton laissera la place aux paysages côtiers, aux prairies vallonnés et hautes forêts.
Le temps est mitigé, plutôt gris, nuageux, avec quelques averses et heureusement de belles éclaircies… la fatigue s’installe.
Nous arrivons en fin de journée dans la jolie petite ville de CARPINTERIA, pour notre première nuit en tente dans un camping d’Etat (le Carpinteria State Beach), basique, mais pas chers et surtout où l’on peut arriver à n’importe quelle heure : on s’accroche à la bohème, loin des contraintes… Nous sommes heureux de découvrir que la mer est juste à côté, elle nous bercera toute la nuit. Nous montons sans difficulté notre « maison » pour la nuit, allumons avec plaisir notre barbecue et un feu de camps à côté, ce soir au menu HOT DOG et salade de fruit. Avec le petit café après, oui, la bouilloire chauffe bien sur le barbec… On fait vraiment aventurier là, engloutissant notre repas dans la nuit, à la lueur du feu…

Mercredi (26) après une nuit « correcte », petit plaisir d’une balade sur la plage pour observer les plateformes pétrolières à l’horizon et la nappe de pétrole pétrifiée sur les rochers, ça change!!! Cela ne nous empêchera pas d’apercevoir des OTARIES et des DAUPHINS jouer dans le coin… Même si c’est du « déjà vu », on ne se lasse pas facilement de ce type de spectacle. Poursuivons notre route sur la CALIFORNIA ONE (CA 1), jusqu’à SANTA BARBARA, où nous nous attarderons un peu pour profiter de l’ambiance mexicaine que se dégage de cette jolie petite ville, puis poursuivons, entre soleil et pluie, le long de la côte où la mer se fait de plus en plus présente… Nous retrouvons les paysages magnifiques de la côte Est de la NZ, et de la Great Ocean Road d’Australie… Des collines, des prairies, des côtes escarpées… malgré le temps maussade, nous sommes une fois de plus sous le charme.
Un moment d’émotion lorsque nous retrouvons « NOS » ELEPHANTS DE MER, au même endroit 11 ans après… Ils sont toujours là. Le site n’est plus sauvage par contre, il a été aménagé pour les visiteurs… nombreux à observer comme nous, les impressionnants animaux.
Il sera tard lorsque nous arriverons à notre campement, tout est complet du fait des « Memorial Day » (congé pour la commémoration des soldats américains morts à la guerre, toutes guerres confondues)… sommes déçus de ne pas pouvoir camper dans « notre » petit camping perché en haut d’une falaise, mais on ne fait pas la fine bouche dans la nuit, on s’installe rapidement à la petzel, Hot dog encore (on a dit qu’on improvisait, pas qu’on faisait des miracles de nutrition!!!), puis, après le café du soir, une nuit de plus en tente… fraiche la nuit….

Jeudi 27. Notre ballet du matin commence à être bien rodé entre le démontage, le rangement, le petit dèj, le départ… sans oublier la toilette de chat avec laquelle on renoue… Je repense à ce que Sébastien, notre ami rencontré en Australie nous disait « c’est impressionnant ce qu’on peu faire avec un gant de toilette et un verre d’eau »! Yep, faut ne pas que ça dure trop longtemps non plus!!! Nous poursuivons notre chemin sur la plus belle partie de la OCEAN ROAD, nous longeons la mer, serpentant le long de la montagne abrupt, le temps mitigé entre nuage noir et rayons de soleil nous offre des couleurs magnifiques : bah oui, on se convint comme on peu de l’intérêt du temps moyen! On fait comme Lorie, on adopte la positive attitude :)
Pause à CARMEL, toujours aussi belle, avec ses maisons d’architecte coincées entre les arbres, au bord de la mer. La particularité de la ville : interdit de couper un arbre, surtout pas pour construire une maison… Vous imaginerez sans peine les trésors que cela engendre… Nous sillonnons la petite ville au ralenti, on se verrai bien vivre ici, même les enfants sont sous le charme…
Poursuivons notre route avec MONTEREY, jolie ville bourgeoise, bien plus grande que dans mon souvenir, pause près du port pour un dèj dans un Mac Do qui a troqué sa tenue rouge et jaune pour le classe noir et blanc, histoire de coller à l’environnement. Puis nous nous enfonçons dans la campagne américaine : des champs à l’image du pays : gigantesques, qui se perdent à l’horizon, des cars blancs qui déversent une foule de mexicains pour ramasser les légumes, des vignes, des engins monstrueux qui labourent, arrosent, travaillent les champs… c’est la vie des openfields comme est fier de se rappeler Lucas (Il avait bien appris sa leçon de Géo avant de partir!). Puis les collines traversées par les larges Highway américaines, l’impressionnant SAN LUIS RESERVOIR… oui, ici tout est vraiment immense.
Une fois de plus nous arrivons tard à notre camps : Georges J Hatfield National Recreation Area. Somaire mais avec plein de petit bois pour un grand feux. Ça réchauffe et… ça rassure, quand on est seuls, isolés et qu’on entend les coyotes hurler!

L.A. 11 ans après…

Une nouvelle fois, la magie opère… après presque 5 mois de voyage, 11 ans après notre première visite, pour Frédo et moi, l’émotion est là, qui nous surprend alors que l’avion se pose sur l’aéroport international de LOS ANGELES : LAX.
C’est ici, il y a tout juste 11 ans qu’à débuté notre premier voyage, notre « Honey Moon », qui nous a fait découvrir la côté Ouest des USA, ses grands parcs, sa variété de paysage, son gigantisme… C’est ici que nous avons pris conscience de notre goût commun pour les grands espaces, l’isolement, l’aventure… les voyages.
En 2004, nous avions déjà eu l’immense plaisir de revenir, pour faire découvrir le FARWEST à Sandra et Pascal, nous rêvions déjà de revenir avec nos enfants… ça y est, on y est…

Déjà 3 jours que nous sommes arrivés sur le sol américain, 3 jours passés dans la Cité des Anges… Malgré la fatigue du décalage horaire, nous avons réussi à bien profiter de la ville, à vite retrouver nos marques entre les grands boulevards et les longues avenues de la ville.

Samedi 22 Mai : le moins que l’on puisse dire c’est que la journée a été longue…très très longue… Partis d’AUSTRALIE à 10h du matin (levé 6h) nous sommes arrivé à L.A. à 6 h du mât, le même jour, après 14 heures de vol à nous gaver de films (les dernières sorties, trop coooool) entre quelques somnolences. Oui, nous avons fait un retour dans le temps… heu, mais ça veut dire que j’ai rajeuni… mais oui… c’est vrai, ça se voit :) C’est l’effet ANTE-MERIDIEN!
Nous récupérons notre monospace 7 places, DODGE GRAND CARAVAN, directement à l’aéroport : pratique et pas trop chers grâce aux avantages de la VISA INFINITE. Puis nous plongeons dans la circulation, le début de la grande aventure américaine, car ici, il ne faut que quelques secondes pour mesurer le gigantisme et la démesure américaine : les boulevards à 8 voies et les avenues de plusieurs dizaines de kilomètres qui quadrillent la ville tentaculaire, des affichages publicitaires omniprésents, immenses, allant parfois jusqu’à recouvrir toute la façade d’un immeuble d’une 30aine d’étages, des voitures, des trucks monstrueux…nous nous sentons fourmis…
Nous arrivons trop tôt (8h30) à l’ORBITE HÔTEL pour prendre notre chambre, mais le petit déjeuner est offert gracieusement, complètement décalés, nous prenons tout de même avec plaisir notre 3ème petit dèj’ de la journée!!! Le constat est vite fait que ce n’est pas le grand luxe ici, on s’inquiète un peu de l’état de notre chambre, mais tentons de rester positif, somnolent sur les canapés du séjour… Au bout d’une heure, on tourne en rond, pas très à l’aise pour dormir au milieu des aller-venu… Décidons de partir faire un tour de la ville en voiture. Empruntons les boulevards de Santa Monica et Sunset (celui qui a notre préférence) pour revisiter les quartiers d’HOLLYWOOD, BERVERLY HILLS, BEL AIR, SANTA MONICA et sa plage, PACIFIC PALISSADE… des quartiers où il fait bon vivre, des paysages urbains que nous retrouvons avec plaisir… avec Frédo, les enfants, eux, se sont endormis dés leur montée en voiture.
Après quelques courses, nous retrouvons notre hôtel vers 13h et récupérons notre chambre pour une agréable surprise : propre, spacieuse, baie vitrée donnant sur l’avenue animée de MELROSE, SDB privée, micro-onde, réfrigérateur, TV… on s’y installe pour la fin de la journée entre repas, sieste, détente… on essaie de reprendre un rythme…

Dimanche 23 : Après une nuit entrecoupée et une grasse matinée, partons en voiture pour faire découvrir la ville et ses lieux mythiques aux enfants : les grands quartiers vu hier, la célèbre et magnifique UCLA, VENICE BEACH balayée par la tempête avec ses cabanes de Lifeguard et la grande roue de PACIFIC PARK au loin, MARINA DEL REY repère des plus beaux bateaux… Finissons dans un WALLMART pour l’approvisionnement en nourriture et en matériel de camping pour la semaine à venir. Eh oui, après L.A., c’est camping en tente. On a l’Igloo 4 places acheté en Australie, complétons avec une énorme glacière, un p’tit barbec tout rond, 1 matelas 2 places avec gonfleur à pile (oups, on a oublié les piles :)) et 2 matelas de plage pour les enfants (la tente est trop petite pour plus). Sans oublier une bouilloire, pour tenter les repas lyophilisés et le café du soir :) Le tout très bon marché, on est content… enfin, pas de viande ni de fruits et légumes… On est limité pour le choix, mais on est devenu les rois de l’impro après nos aventures en OCEANIE, alors on ne s’en fait pas.

Lundi 24 : 10h, on est sur la route, direction UNIVERSAL STUDIOS : une journée loisir, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Distractions, rires, sensations, éclaboussures… grosses éclaboussures… voilà le programme de la journée. En compagnie de SHREK, des dinosaures de JURASSIK PARK, de TERMINATOR, LA MOMIE, les personnages de WATERWORLD, de la SIMPSON FAMILY et compagnie… nous ne voyons pas la journée passer. Après avoir flâné un peu sur le CITY WALK et ses vitrines alléchantes, quittons le parc et rentrons par HOLLYWOOD BOULEVARD pour montrer les étoiles de Stars aux enfants, mettre nos pieds et mains dans les empruntes des plus grands, laissées devant le CHINEESE THEATRE et prendre la pose près de star en cire. Puis rentrons, exténués pour notre première vraie nuit réparatrice.

Nouvelle Zélande – Notre bilan.

Il s’est passé quelque chose pour nous, ici, dans la magnifique Nouvelle Zélande… nous avons été gagnés par l’esprit des Kiwis, et une nouvelle harmonie s’est installée dans notre famille, notre complicité s’est renforcée, nous en sommes tous conscients, même les enfants.

Ce que l’on a aimé :

- Se mettre au « vert » et vivre en pleine nature ;

- voir des sites naturels magnifiques et isolés, sans être inaccessibles ;

- la richesse de la « wildlife », la faune avec entre autre les phoques, les pingouins, les lions de mer et les dauphins ;

- avoir toujours notre maison sur le dos ;

- l’insouciance de notre vie de bohème ;

- s’endormir en écoutant le bruit des vagues et se réveiller avec vu sur la mer ;

- rouler près de la mer et de la côte accidentée et sauvage ;

- les paysages de la Conté de maître Fredon (collines, montagnes, prairies et rivières) ;

- se sentir jeunes au milieux des « kiwis » : sportifs, zens et cools ;

- pour Rachel : être de l’autre côté de la terre.

Ce que l’on a moins aimé :

- Les douches froides ;

- le temps qui n’était pas toujours au beau fixe ;

- ne pas pouvoir jouer de la messagerie et de skype autant qu’on le voulait.

Ce que l’on a détesté :

- Les piqures des petits moucherons noirs qui démangent pendant plus d’une semaine.

Bilan :

Un Kiwi baroudeur l’avait dit de façon un peu rude à Frédo, perdu dans les bourrasques de vent des Catlins : « Good place to be! » et oui, nous sommes tous les 4 unanimes, la Nouvelle Zélande est un endroit où il fait bon être! Nous avons été conquis par le pays, ses paysages, sa quiétude… nous y avons été bien, nous avons été gagné par la beauté et la sérénité de l’endroit. Cette nouvelle étape à été un réel succès pour notre vie de famille… Nous continuons la route en nous accrochant à notre « Nouvelle harmonie », espérant l’emmener loin avec nous.

Désagréable odeur de FIN

Dimanche (4) Temps gris, temps de circonstance, c’est notre dernier jour de camping car, on le rend demain. Nous partons de notre campement avec émotion, avec le sentiment de la fin de notre vie de bohème ici. Il va falloir remettre les montres, refaire les sacs… quitter le camping car… quitter la Nouvelle Zélande. Nous passons un moment à Kaikoura, pendant que Frédo règle quelques détails de notre voyage dans un cyber café, les enfants et moi nous occupons dans le camping car. Le blues nous prend, leurs amis manquent aux enfants, et moi, c’est ma tribu… il faut dire qu’à observer les gens, les éclats de rire entre amis, la complicité d’une mère et sa fille, de deux amies faisant les boutiques… même si nous sommes très heureux dans notre Tour du monde, il y a des moment où nous aimerions partager un moment de complicité, le temps d’une soirée, d’un WE, avec nos proches…
Le retour du soleil et le spectacle d’une dizaine de mouettes jouant « Les Oiseaux » d’Hitchcok avec notre camping car et les poubelles d’à côté, nous tireront de notre morosité… Et puis, si nous sommes triste de la fin de cette étape qui nous a tant plu, il nous reste encore beaucoup à vivre et découvrir. Nous repartons dans l’AM pour retourner au camping d’Amberley Beach, pas chers, agréable et surtout à moins d’une heure de CHRISTCHURCH, où nous devons retourner le CC. Les enfants passeront le reste de la journée aux « jeux » avec de nouveaux amis pendant que les grands prendront le temps de ne rien faire… délaissant les corvées des sacs et rangement pour le lendemain : POURQUOI FAIRE AUJOURD’HUI CE QUE TU PEUX FAIRE DEMAIN!!!
A noter: Notre dernier couché de soleil sur la plage néozélandaise ; Le début de l’expérimentation culinaire de Lucas… hum, pas mauvais :)
Lundi (5) Dernier café du matin sur la plage puis « les corvées » pour les grands pendant que les enfants retrouvent leurs amis pour jouer… Cela nous fait tout drôle : nous ressortons nos sacs qui nous attendaient fidèlement dans le placard! Le retour sur Christchurch sera rapide, de même pour la remise des clés du camping car… tant mieux, on aime pas les adieux qui durent!!! Nous avons remis les sacs sur notre dos… juste pour monter dans le mini van de notre guest house : le KIWI BASE CAMP, conduit par 2 jeunes allemands. Nous nous installons pour 2 nuits dans notre « chambré » : 2 lits superposés en fer, grinçants, un bureau en bois, de grandes fenêtres donnant sur la rue : un peu rustique, mais on ne s’y sent pas trop mal. Les enfants prennent d’assaut le salon aux grands canapés mais surtout avec lecteur DVD et de nombreux films mis à disposition. Quant à nous, après une excursion rapide dans la petite ville, nous ne verrons pas l’intérêt d’y retourner le mardi (6)… Frédo y ira seul pour acheter quelques cadeaux en prévision de l’anniversaire de notre petite fille, qui approche à grand pas et que Rachel a tellement peur que nous oublions! Nous avons le cœur serré de voir le blues qui s’installe chez notre petite fille à l’approche de son anniversaire, elle aurait aimé le fêter avec ses amis… ils lui manquent. Nous nous promettons de lui faire une fête inoubliable.
En attendant, nous finissons notre séjour chez les KIWIS dans notre guest House à l’ambiance « jeune surfeurs »… on est un peu décalés pour le coup… mais finalement, on y est pas si mal… et puis on a pris une connexion net pour 24h, on en profite pour skyper et enfin revoir nos parents puis pour réduire le retard de notre blog, sous les encouragements de nos proches… continuez, car parfois, on a envie de laisser tomber :)

KAIKOURA… Kiwi à fond…

dsc_2301Nous devenons de parfait KIWI, ici : cool, no-stress. On ne sait jamais l’heure qu’il est, à peine le jour, on vit au gré de nos envies (et de nos estomacs)… Les enfants, comme nous, adorent même s’il y a toujours un temps consacré aux leçons (on garde le rythme). On s’installe très facilement dans cette vie, proche de la nature et surtout loin des contraintes…
Vendredi nous levons le camps tardivement, nous remettant difficilement de notre excitation d’avoir vu des dauphins. Une demi heure après arrivons dans la sympathique petite ville de Kaikoura, nous partons à la chasse d’une borne WIFI, comme d’habitude : l’ordi sur mes genoux, Frédo tournant en camping-car dans la ville. « STOP! J’en ai une! ». Et hop, envoie des mails préparés ces derniers jours, récupération de ceux qu’on nous a envoyé, booking de quelques réservations, puis rejoignons la pointe de la péninsule. Nous ne verrons pas de baleine, pas de dauphin, pas de pingouin mais des phoques et des oiseaux de toutes sortes à volonté. Nous passerons une très agréable après-midi entre notre balade sur les formations rocheuses dsc_2295de la côte, une nouvelle cabane de galets et de bois des enfants pendant qu’avec Frédo nous approcherons très près de quelques amis phoques en pleine sieste… Frédo s’enhardit même à pousser plus loin et à surprendre 2 phoques en pleine bagarre : impressionnant. Nous mesurons la chance d’avoir ce moment unique : seuls parmi ces animaux, à quelques mètres d’eux seulement. Après un petit moment complice où nous entrons dans le « jeu » de nos enfants, sur la plage des Robinsons, nous poursuivons notre balade en grimpant un chemin raide qui nous amène en haut d’une falaise : une vaste prairie, un phare, vue sur la mer d’une part, les montagnes de l’autre : magnifique!
Nous quitterons les lieux au crépuscule, partant en chasse d’un lieu pour nous poser cette nuit. Nous décidons de partir au nord de la ville, tenter notre chance sur la côte pour un petit coin sauvage au bord de la mer. Il nous faudra une bonne heure de tour et détour pour trouver la perle rare : un camp sauvage de surfeurs à HALF MOON BAY. Dans la lumière du crépuscule nous installons notre CC au pied des vagues, au milieu des mini van, 4X4, voitures usées et même des camions… des toiles de tente, des campements de fortune, des surfeurs allongés contre leur planche dans leur vieille voiture attendant le matin et les vagues pour aller glisser… c’est une ambiance à part, un autre monde. Au loin les dsc_2346montagnes sombres se découpent dans la lumière du crépuscule, en face, KAIKOURA s’illumine pour se préparer à la nuit. Près de nous les combinaisons néoprènes sèches, des feux s’allument, des bières sortent d’énormes glacières, des conversations feutrées, des éclats de rires, l’odeur de viandes grillées commence à monter alors que les derniers surfeurs sortent de l’eau… je suis aux aguets… j’attends PATRICK SWAYS et KEANU REEVES…
A noter : Le bonheur de découvrir nos mails après plusieurs jours sans contact. C’est notre lien avec nos familles, nos amis… même si notre aventure nous comble, si nous nous suffisons à nous même, nous aurions du mal à nous passer de ces messages qui nous lient à ceux qu’on aime. Ils sont d’autant plus important que notre vie de bohème nous isole encore plus du monde extérieur.

p1030688Samedi (3) UNE PENSÉE POUR MES AMIES : je sors du camping car sans réveiller ma famille endormie, il fait beau, ciel bleu, soleil déjà chaud… je salue un surfeur qui sort de sa camionnette à côté puis j’installe mon siège derrière le CC au bord des galets : mes lunettes sur le nez, mon café à la main je suis face à la mer, face au spectacle de 5 jeunes surfeurs qui attendent puis glisse sur leur vague… hum…ne serait-ce pas le réveil idéal??? La journée ce passera entre le camp où nous tarderons le matin et reviendrons le soir, puis Kaikoura où nous trouverons une petite plage pour que le enfants puissent se baigner, les rouleaux du camp étant plus propices au surf qu’à la baignade. Mais la mer est froide, très froide… c’est vrai, l’Antarctique n’est pas loin!!!
A noter : Le courage de Frédo et des enfants qui prendront une douche « gelée »… après 5 jours sans, vie de bohème oblige… Frédé passe son tour, le gant et le savon c’est bien aussi en attendant mieux :) ; La surprise et la joie de capter nos parents au tel, au bout du monde…

Cap au Nord, vers les copains de Fliper le Dauphin!

dsc_2137La région de CANTERBURY EST nous va moins bien, trop « peuplée » et des paysages plus communs… nous avons donc décidé de finir notre séjour en allant jusqu’à KAIKOURA, pour être près de la mer et tenter encore d’être surpris par quelques animaux.
Mardi (30), à la pointe de la péninsule d’Otago, seul Frédo aura la chance de voir un magnifique Albatros déployé, au dessus de lui… le reste de la famille se consolera par la danse des phoques en contre bas de la falaise, jouant dans les ressacs. Le temps est gris et froid.. mais cela n’entame pas notre bon humeur. Nous sommes loin d’être blasé par nos amis marins…
Nous longeons la côte est, la mer nous apparait de temps à autre avec plaisir, puis lacs, bois, rivières, prairies et vignobles défilent le long de la route nous offrant de belles images. Nous nous laissons surprendre par quelques envolés d’échassiers au bord de l’eau et d’autres oiseaux, inconnus, magnifiques. Reste qu’ici notre vie de bohème trouve moins son compte : dur de trouver un coin tranquille pour la nuit, hors des « interdits » où des « trop de monde »! Du coup, on pousse jusqu’au DOC de GLENCOE, rien d’exceptionnel, mais tranquille, dans les collines.
dsc_2130Le lendemain, (mercredi 31) nous avons levé le camps tardivement, fidèle à notre nouveau rythme KIWI, puis avons poursuivi notre route tranquillement vers le nord jusqu’à AMBERLEY BEACH* où nous avons trouvé par hasard un camping municipal à 5$ la nuit : un espace vert avec sanitaires (sans douche) à quelques mètres à la mer : parfait!
* Entre Christchurch (1h) et Kaikoura (2h).
Jeudi (1er Avril), après avoir laissé les enfants profiter des jeux du camping et de la plage de galet, nous avons continué à longer la côte jusqu’au camping basic d’OMIHI, juste avant Kaikoura où nous avons décidé de poser bagages pour la nuit. Coincé entre les collines et la mer, une bande de pelouse d’une vingtaine de mètres de large où des saisonniers prennent leurs aises, comme nous le laisse deviner les plantes, terrasses, salons de jardin et autres installations autour des caravanes et « motor-home ». Plusieurs ont même des bateaux à la coque en acier galvanisés pour protéger les petites embarcations des récifs acérés qui agrémentent la côte accidentée. Ils sont plus d’une bonne dizaine à se saluer, discuter, regarder la mer d’un air connaisseur et habitué… Les gens sont sympathiques et ne nous tiennent pas rigueur de troubler leurs habitudes, une dame proposera même à Rachel de porter sur son épaule l’un de ses perroquets colorés… Je pense à mes parents avec émotion… ici, j’ai le sentiment d’être en terrain connu… dans les campings de mon enfance.
dsc_2148Aujourd’hui (Vendredi 2) nous nous sommes agréablement réveillés au son des ressacs de la mer sur les rochers et les galets de la plage, nous tirons les rideaux pour admirer la vue de notre lit et là : BRANLE BAS LE COMBAT! « Des dauphins, des dauphins… ». Nous sautons de nos lits et nous précipitons dehors… Quoi?!? Ha oui, on est pas seul, il faut s’habiller, n’importe quoi, mettre un truc pour pas choquer les quelques spectateurs qui sont déjà là… Pieds nus dans nos chaussures, on saute du camping car, caméscope et appareil photo au point, autant pour immortaliser le moment que pour observer au zoom nos tant attendus DAUPHINS. Enfin, on se calme et on observe. Ils sont là. Des dizaines de dauphin en train de jouer dans les vagues, les passant une à une par 3, 4 ou 5, dans un même saut, parfaite danse synchronisée, puis l’un se met à faire des pirouettes comme pour nous épater… pas la peine, nous sommes conquis, émus… Ils sont un peu loin de nous mais jouerons un long moment, nous laissant le grand plaisir de les admirer à loisir. Nous sommes comme des enfants qui obtiennent enfin ce qu’ils veulent : c’est un moment exceptionnel pour la famille Sac à Dos.

La vie de bohème

dsc_1803C’est la vie de bohème pour la famille Sac à Dos. Comme on est en avance sur notre programme, on se laisse aller, se posant au gré des envies, des lieux… et levant le camp de la même façon… on ne fait plus de programme, sauf celui de ne pas louper notre avion! Cette nuit, pour la première fois, nous avons même fait du camping sauvage. Nous sommes parfaitement autonome nous vidangeons le CC et nous réapprovisionnons en eau dans les stations prévus à cet effet dans les petites villes, et nous chargeons notre équipement électronique en roulant, grâce à un transformateur et à l’allume cigare… Nous sommes presque totalement autonome (reste la douche chaude..)
Et puis, on a la chance de faire des rencontres inoubliable : 3 pingouins, 3 lions de mer et une bande de dauphin jouant dans la mer…des moments magiques à chaque fois car des rencontres par surprise… Nous sommes conquis.

Nous ne sommes reparti de Curio que Dimanche en fin de matinée après avoir bien profité des lieux : longues balades entre Curio et Purpoise pour admirer les vestiges dsc_1907d’une forêt jurassique dont les fossiles sont pétrifiés dans la roche battue par la mer, pour regarder sans s’en lasser la mer dont les larges rouleaux font le bonheur de quelques surfeurs avant de s’évanouir sur la plage ou s’écraser contre les rochers et les falaises… pour partager un moment rare, une rencontre avec un pingouin ou un lion de mer, qui nous émerveille à chaque fois et sur laquelle nous nous attardons longuement, très longuement, sans nous lasser.
A noter aussi notre très agréable balade au MACLEAN FALLS Samedi. Le site vaut vraiment le détour, non pas pour une cascade de plus à voir, mais pour la forêt dense qu’il faut traverser pour dsc_1946l’atteindre, avec ses arbres exotiques inconnus, ses lianes, ses larges feuilles, le rayonnement du soleil éblouissant quand il perce la carapace verdoyante et les chutes, qui en elles même n’ont rien d’extraordinaires, mais dont l’eau, translucide, a une couleur originale, aux éclats rouges, scintillant d’une façon toute particulière sous les percées du soleil et rendant le spectacle vraiment hors du commun.
Dimanche, sur la route avec des pauses à OWAKA près d’une aire de jeux pour les enfants, puis NUGGET POINT recommandé par le Lonely mais qui n’a en fait rien d’exceptionnel qui vaille un grand détour, au regard de tous les magnifiques paysages rencontrés, mais qui nous offrira tout de même une belle vue avec sa pointe rocheuse surmontée d’un phare, balayé par un vent impressionnant et son hameau de jolies maisons en bois, tôles ondulées et grandes baies vitrées…avec vu sur la mer… on s’y voit.
Pour la première fois, nous tentons le camping sauvage, à la sortie de KAKAPOINT (oui, ça ne s’invente pas), après avoir tourné un bon moment dans la nuit noir. 2 mini van sont installés sur une petite aire, vue sur la mer… on s’installe près d’eux discrètement… Ce soir, on s’endort vu sur la mer.
Lundi matin, encore endormis, on jette un coup d’œil par la fenêtre… et la, très furtivement malheureusement, nous assisterons au magnifique spectacle donné par des dauphins, jouant dans les vagues… Exceptionnel réveil.
Nous nous attarderons sur la plage, observant l’horizon et après un tour dans la « navette spatiale » des enfants sur la plage, reprendrons la route pour DUNEDIN, après une pause mail près de la bibliothèque (on a retenu la leçon du WIFI free), nous dsc_1734délaisserons la petite ville et nous poserons pour la nuit dans un camping de la PÉNINSULE D’OTAGO, sans charme mais avec électricité et douche chaude.
A noter : le bonheur de recevoir nos mails, d’avoir nos parents au téléphone ce soir, de voir les leçons et le blog prendre un bon rytme… et surtout, de voir s’installer une agréable harmonie dans notre famille… pas si évident quand on est toujours les uns avec les autres.

Une souris et un pinguoin…

dsc_1642Hier nous avons levé le camps tardivement, à 18h30, après que Frédo est enfin réussi son opération « IMPORTATION DU BLOG SUR LE MAC », yeeeeeees!!! Nous avons longé les Fjords et ses grands Lacs TE ANAU et MANAPOURI, jusqu’au DOC du Lac MONOWAI : le bout du monde dans un décor de marécage aux arbres pétrifiés… digne d’un film d’angoisse. Ici, seulement quelques emplacements coincés entre rochers, arbres et fossés de plusieurs mètres, dans une forêt sombre, avec seulement un mini van et son occupant solitaire… il nous faudra plus d’une demi heure de manœuvres et quelques patinages avant d’installer notre maison en équilibre en haut d’un chemin boueux, le nez sur un trou profond… pour la première fois, flotte un petit sentiment d’isolement inquiétant… Ce qui ne nous empêchera pas finalement de passer une bonne soirée et une bonne nuit, même si Frédo s’inquiète de savoir comment nous allons partir demain!
Ce matin, réveil 7h par un bruit de sac plastique dans le CC… non… c’est pas vrai? Bah si : une souris s’est glissée chez nous. En moins de deux je rejoins les enfants dans la capucine.. bah oui, heu, pas très courageuse Frédé!!!
dsc_1667Après pus d’une demi heure de traque et de ruse, Frédo réussi à la faire passer à l’avant, où il ouvre grand les portes… On scrute, on observe… mais mis à part les moustiques, nos copines les « mouches piqueuses » et tout plein d’insectes qui entrent, rien ne sort. Encore plus agacée par les insectes qu’effrayée par la souris, je descend pour participer à la chasse, en vain. On ne la trouve pas. Par où est-elle entrée, par où est-elle sortie?????
Nous décidons de quitter le camps pour faire le grand ménage plus loin. Après moult manœuvres périlleuses et vraiment « serrées », nous réussissons à nous extirper de notre place pour aller sur un parking plus loin et commencer le grand ménage, sous les yeux encore endormis de nos enfants… 11h, tout est clean… pas de souris???
Après un bon petit dèj, reprenons la route et renouons avec le soleil et la chaleur. Les collines vertes reprennent la place des hautes montagnes, nous retrouvons la mer (l’Océan Pacifique) et sur le bord de la route admirons les arbres pétrifiés qui ont gardé la forme donnée par le vent violent de la côte. Prenons le temps d’une longue et agréable pause à FORTROSE. Rien de spectaculaire ici : une coin d’herbe, du sable, la mer et nous… ha bien sûr, une nouvelle cabane des enfants aussi.
dsc_1890Poursuivons en fin d’AM sur la COAST ROAD vers CURIO BAY et PORPOISE BAY où nous espérons voir des dauphins et des pingouins.
Arrivons sous le soleil couchant, et après une installation rapide dans « LE » camping « basique », coincé entre la grande plage de Purpoise Bay et la crique rocheuse de Curio Bay, partons en balade vers cette dernière… La mer est agitée et la nuit commence à s’installer, nous n’avons pas l’espoir de voir un animal, mais juste le plaisir d’une balade nocturne… Cependant, un petit attroupement et quelques flashs attirent notre attention près de l’eau, on accoure le plus discrètement possible, on le voit, immobile, tête haute, un pingouin. Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche, il voit bien qu’on l’observe… il pose! On se précipite pour quelques photos et minutes de film avant qu’il ne s’enfuit mais, il reste! Nous aussi! Tous immobile, nous prenons le temps de le contempler… il est beau… majestueux… La nuit qui est tombée ne nous permet pas de l’admirer comme on le voudrait, mais nous sommes conscient de la chance que nous avons et nous en profitons. Il s’approchera de nous un moment, à moins d’un mettre, puis s’éloignera… Il nous faudra un long moment pour nous décider à quitter notre petit animal.. nous rentrons dans la nuit, heureux de ce cadeau.

TE ANAU

dsc_1628Hum, enfin, nous avons pris une douche chaude…
Hier, vers 14h nous sommes arrivés à TE ANAU. Au programme : un camping payant avec toutes les commoditées pour « charger et vidanger » et surtout pour prendre une (et plusieurs même) douche chaude. Frédo a pris un accès net (à un prix exorbitant, comme partout sur l’île d’ailleurs) et s’est mis au travail pour tenter de transférer notre blog sur le MAC, pour pouvoir le mettre à jour hors connexion (j’essaie de simplifier à max)… parce qu’en NZ notre retard est devenu un gouffre. Effectivement, difficile de prendre un accès net quand on est sur la route toute la journée et quand on campe dans des lieux sans électricité, sans eau chaude et encore moins de net!!!
p1030638Aujourd’hui nous sommes installés sur un parking, près de la bibliothèque de la ville (un bon tuyaux d’une backpacker suisse : la plus part des « Library » on un accès net free), Frédo bosse toujours sur son « rapatriement » alors que nous sommes sur les leçons avec les enfants le matin et que nous l’abandonnons pour quelques courses (pharmacie pour les piqures d’insectes de Rachel : plus d’une 40 aines avec des démangeaisons insupportables) et une balade autour du lac, bordé de montagnes au sommet enneigé, où nous nous posons un bon moment…pour une énième cabane des enfants. Il fait froid pourtant le ciel est bleu, comme lors d’une belle journée d’hiver, plus qu’une journée d’été indien. Même si la petite ville n’a rien d’attrayant, ici, face à son lac et à la naissances des Fjords, nous sommes bien.
p1030645Malheureusement nous ne pourrons pas pousser plus loin notre incursion dans les Fjords, d’importantes chutes d’eau ont endommagé la route pour MILFORD. Nous avons donc décidé de profiter de ce contretemps pour faire la côte sud au lieu de couper pour DUNEDIN. Nous nous adaptons, sans trop de questions, sans stress… Nous délaisserons la petite ville dans l’après midi, le temps frais et pluvieux ne nous engage pas à rester plus longtemps, nous ne savons pas encore où nous coucherons ce soir… Pas grave, nous allons avancer, nous imprégnant de la beauté des paysages et nous nous poserons là où nous serons bien.

A noter : Ici l’accès net est difficile à avoir, peu d’accès gratuit et sinon, des connexions très chers pour peu de temps et un débit limité. C’est contraignant, outre les difficultés pour le blog et pour l’organisation de la suite du voyage, il nous limite dans nos contacts avec nos proches. Il nous faut jongler pour essayer de le faire coïncider la connexion avec les horaires français pour pouvoir Skyper avec nos parents, autant pour les rassurer sur notre sort que pour le plaisir de les voir, de les entendre…on est d’autant plus proche que l’on est loin! A chaque connexion, c’est le même plaisir, comme des enfants devant un sapin, on se régale des mails de nos amis, de nos copains, de nos familles… ils nous informent de la vie qui continue en France, ils nous font parfois rire, parfois pleurer… comme cette demande que je viens de recevoir, de mon frère et Sophie pour être la marraine de leur bébé… il va naitre alors que je serai si loin… c’est une grande émotion… mais c’est bien… très bien.